Votre guide pour le tourisme à Madagascar

Tourisme à Madagascar en 2013

 

2013 s’annonce un très bon cru pour le tourisme à madagascar, car le Lonely Planet, un prestigieux magazine de tourisme a classé Madagascar comme l’une des 10 destinations touristiques à ne pas rater pour cette année. Cette publicité inespérée va mettre les projecteurs sur ce pays et les infrastructures touristiques se stabilisent progressivement et les touristes bénéficient d’un minimum de qualité dans les prestations. La plupart des destinations ont désormais un organisme local qui promeut le tourisme dans leur région. Ainsi, des villes telles que Tuléar, Majunga, Diego-Suarez ou Tamatave ont engagés des responsables et proposent une meilleure communication sur les attractions, l’hébergement et la restauration. Des destinations tels que Nosy-Be ou Sainte-Marie se passent de promotions, car ce sont les plus populaires depuis de nombreuses années. Cette popularité possède également un inconvénient qui est les tarifs et il faut un budget assez conséquent pour profiter de ces deux magnifiques sites. C’est pourquoi, certains touristes se concentrent sur Nosy-be ou Sainte-Marie pour éviter de disperser leur budget.

On ne peut pas dire que c’est une erreur, mais c’est un gâchis sur les autres potentiels touristiques de Madagascar. Ainsi, la ville de Vatomandry qui n’est qu’à une centaine de kilomètres de Tananarive possède de plages magnifiques et des hôtels à très bas prix (environ 20 à 25 euros la nuitée), malheureusement, le dernier cyclone en 2012 a détruit une grande partie des infrastructures.

Si le Sud de Madagascar a fait l’objet des médias locaux et internationaux pour son problème des Dahalos, on peut dire que la situation s’arrange progressivement et que la route ainsi que la région est suffisamment sûre pour l’explorer. Si les infrastructures sont présentes, le manque de contrôle et de législation donnent la part belle au marché noir et au secteur informel. Ainsi, dès votre arrivée à l’aéroport d’Ivato à Tananarive, vous risquez de mauvaises surprises si vous prenez un taxi vers le centre-ville. Ces taxis doivent respecter un barème officiel des tarifs (environ 40 000 à 50 000 ar), mais certains vous proposeront une fausse fiche qui indique le double ! Il est nécessaire de s’informer dans l’aéroport pour éviter ces problèmes. La même chose est valable pour les agences de change qui grappillent toujours quelques ariary quand vous changez vos euros.

Par rapport au budget, Tananarive est la ville la moins chère contrairement à ce qu’on pense. Certes, les taxis peuvent grever votre budget, mais vous pouvez emprunter les taxi-be qui sont les transport en commun. Un trajet vous coutera 400 ariary, soit 0,03 centimes !! Cependant, le gros problème des taxi-be est de connaitre les différentes lignes dans leurs quartiers respectifs. Il faut aussi connaitre leurs points d’arrêts, car certains parcourent toute la ville. Mais ce mode de transport possède son lot d’inconvénient avec le problème de pickpockets et c’est pourquoi, il est nécessaire de l’utiliser avec un guide ou une personne locale qui vous conseillera sur les précautions.

La crise économique a forcée de nombreux particuliers à louer leur voiture et c’est également un moyen intéressant qui propose un bon rapport qualité/prix/sécurité. On peut dire que le tourisme à Madagascar en 2013 sera quasiment le même qu’en 2012 dans la qualité des services à cause de la crise politique qui empêche une saine régulation du secteur.

Vous pouvez également utiliser les circuits organisés proposés par les Tours Operators en France. La sécurité et la qualité seront optimales, mais vous passerez à coté de l’aspect pittoresque de Madagascar. Par ailleurs, l’utilisation des prestataires locaux permet de contribuer à l’économie tandis que ce n’est pas le cas avec les autres. Ces circuits sont tellement balisés qu’on ratera de nombreuses attractions qui ne sont pas dans les guides touristiques. Que ce soit les pousse-pousse et son hôtel des Thermes à Antsirabe ou les paysages quasi lunaires sur la route de l’Isalo ou encore l’admiration de la voie lacté dans toute sa splendeur sur la route de Majunga grâce au ciel cristallin et sans aucune pollution.