Le tourisme à Madagascar

Votre guide pour le tourisme à Madagascar

La loi sur le tourisme à Madagascar sur les établissements d'hébergement non classés

Note : Ces lois sur le tourisme à Madagascar sont principalement destinés aux professionnels qui opèrent dans ce secteur dans le pays. Ils ne sont pas destinés aux touristes proprement dit, mais ces derniers peuvent les consulter afin de déterminer si les établissements, les entreprises et les prestataires du tourisme à Madagascar respectent les textes en vigueur.


Les établissements d'hébergement non-classés signifient qu'ils ne sont ni dans la catégorie Ravinala ou Etoile. Pour ces derniers, veuillez consulter les lois sur le tourisme à Madagascar sur les établissements dans ces catégories.


  • Article premier : En application de l’article 37 du décret n° 2001-027 du 10 janvier 2001, le présent arrêté fixe les modalités d'exploitation, les caractéristiques des établissements d’hébergement ne faisant pas l’objet de classement  et les aptitudes professionnelles des responsables. 
  • Sont considérés comme établissement d'hébergement ne faisant pas l'objet de classement les villages de vacances, les pensions de famille, les résidences de vacances, les résidences de tourisme, les gîtes, les chambres d'hôtes et les auberges.  
  • Article 2 : En application des dispositions de l’article 7 du décret n° 2001-027 du 10 janvier 2001 précité, l’obtention d’un avis préalable du Ministre chargé du Tourisme ou de l’autorité à qui il délègue son pouvoir est obligatoire pour les villages de vacances et les pensions de famille. 
  • Article 3 : Avant l'exploitation de tout établissement, une demande d’autorisation d’ouverture doit être déposée auprès de l'Administration du tourisme dont relève le lieu d’implantation de l’établissement. 
  • Article 4 : Les modèles-types de demande d’avis préalable et d’autorisation d’ouverture ainsi que la liste des dossiers accompagnant ces demandes figurent en annexes de l’arrêté n° 4899/2001 du 19 avril 2001 fixant la composition des dossiers de demande d’avis préalable au projet de construction, d’aménagement et d’extension des établissements d’hébergement et/ou de restauration ainsi que celles des dossiers de demande d’autorisation d’ouverture et de demande de classement. 
  • Article 5 : Les dispositions communes à tous ces établissements figurent en annexe I et les caractéristiques spécifiques à chaque type de ces établissements figurent en annexe II du présent arrêté. 
  • Article 6 : Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires au présent arrêté. 
  • Article 7 : Le présent arrêté sera enregistré, publié au Journal Officiel de la République et communiqué partout où besoin sera. 


1- Hygiène et propreté  



  • Ces établissements doivent respecter l’ensemble des normes d’hygiène et de salubrité définies par l’ordonnance n°62-072 du 29 septembre 1962 portant codification des textes législatifs concernant la santé publique. 
  • Les parties communes et les parties privatives doivent, par conséquent, être en parfait état d’entretien et de propreté permanente à toute heure de la journée. 
  • Les chambres, les WC et les salles d’eau doivent disposer de fenêtre(s) ouvrant sur l’extérieur ou d’un système d’aération ou de ventilation permettant l’évacuation des vapeurs d’eau ou d’odeurs. 
  • Traitement des eaux usées et des déchets solides  : ces établissements doivent être raccordés à un système collectif d’évacuation des eaux usées, eaux-vannes et pluviales ou disposer d’un équipement propre assurant la même fonction, et être desservis par un système collectif d’évacuation des ordures et déchets solides ou disposer d’un équipement spécifique, salubre et éloigné de l’établissement, assurant cette fonction. 
  • Ces établissements doivent disposer d’une protection efficace contre les insectes et les parasites. 


2- Sécurité 



  • L'exploitant doit tenir à jour un registre de clients. 
  • Les équipements contre l’incendie sont obligatoires. Ils doivent être maintenus dans d’excellentes conditions de fonctionnement à tout moment (lance d’incendie ou extincteur ou bacs à sable...). 
  • La boîte à pharmacie doit être pourvue de médicaments de première nécessité, d'instruments d'urgence et d'objets de pansement nécessaires à assurer les services de premier secours. Elle doit être disponible en permanence. 


3- Personnel 



  • Le service doit être assuré par un personnel compétent, de bonne présentation et ayant des tenues adaptées. 
  • L’établissement est dirigé par un cadre ayant une expérience professionnelle dans la direction d’un établissement similaire. 


Ces qualifications de personnel ne sont pas exigées pour les gîtes et les chambres d'hôtes.


A - VILLAGE DE VACANCES 


1- Définition :  


Le village de vacances est un centre d’hébergement destiné à assurer des séjours de vacances selon un prix forfaitaire, comportant, outre la pension,  l’usage d’équipements communs, d’installations sportives et de distractions collectives.

2 - Organisation :  


Les villages de vacances comprennent :


  • Des logements individuels et collectifs, des locaux affectés à la gestion, aux services notamment la restauration ; 
  • Des installations communes destinées aux activités sportives et aux distractions collectives ; 
  • Un bâtiment administratif ; 
  • Un logement du personnel ; 
  • Un bureau d’accueil équipé d'un appareil de communication. 


3 - Hébergement : 


La densité maximale est de 25 bâtiments et 200 personnes à l’hectare ;

Surfaces : 



  • La surface d’une unité d’hébergement pour 2 personnes est de 10m²; 
  • Celle d’un logement pour une famille est de 14 m² au minimum ; 


Sanitaires privés : 



  • 5%, au moins, des chambres existantes doivent comporter à la fois douches, lavabos et WC 
  • 10%, au moins, des chambres existantes doivent comporter des lavabos et WC 
  • 15 %, au moins, des chambres existantes doivent comporter des lavabos 
  • 80% des douches et lavabos doivent être pourvus d’eau chaude 


Sanitaires communs : 



  • Le nombre de lavabos est de un (01) pour dix (10) personnes 
  • Le nombre de douches est de un (01) pour dix (10) personnes 
  • Le nombre de WC est de un (01) pour dix (10) personnes 
  • 50% des douches communes doivent être pourvues d’eau chaude 



Mobiliers et éléments de rangement :  


Éléments de rangement : 



  • Le volume et les surfaces de rangement, sous forme d’armoire ou de penderie ou de placard, doivent être suffisants pour permettre le rangement des effets et valises ; 
  • Cintres et étagères doivent exister en nombre suffisant. 


Mobiliers :  



  • Les lits doivent être de dimensions au moins égale à 90cm x 200cm pour les lits individuels et à 140cm x 200cm pour les lits à deux places ; 
  • La literie doit être en bon état ; 
La chambre doit comporter : 


  • Une table permettant d’écrire avec chaise et corbeille à papier ; 
  • Des lampes de chevet ; 
  • Des porte-bagages. 


Restauration : 



  • L’exploitant doit fournir, au moins, un repas en sus du petit déjeuner. 
  • La surface du restaurant est de 150 m² pour 200 places. 


Le restaurant doit disposer : 


  • D’un (1) WC pour 25 personnes 
  •  D’un (1) lavabo pour 25 personnes 


5 - Services et prestations collectives :  


Le village doit comporter : 


  • Une infirmerie pour les soins primaires ; 
  • Un lieu d’animation distinct de la salle à manger ; 
  • Des équipements d’animation : terrain de sport, matériels de sports, jeux pour  enfants (emplacements délimités). 


6 - Divers : 



  • Le village doit disposer d’une installation pour  le lavage et le séchage du linge  ainsi que d'un parking gardé. 
  • L’enlèvement des ordures doit être assuré sinon un incinérateur doit être installé.  


B - PENSION DE FAMILLE : 


1- Définition 


La pension de famille est un établissement dont chaque chambre peut recevoir plusieurs personnes.

Elle assure tout ou partie des prestations hôtelières.

2- Caractéristiques 


La réception doit comporter : 


  • Un salon ; 
  • Un comptoir avec rack ;  
  • Un moyen de communication ; 
  • Un WC en parfait état d’entretien et de propreté permanente avec papier hygiénique. 


Chambres :  


La pension doit disposer de quatre (4) chambres au  minimum avec fenêtre(s) donnant sur l’extérieur. Les chambres peuvent être individuelles ou collectives (genre dortoir). Dans ce dernier cas, l’allée entre les lits doit mesurer un (1) mètre au minimum. Quel que soit le cas, les chambres doivent être bien aérées.

Mobiliers et éléments de rangement :  


Les surfaces de rangement, sous forme d’armoire, de penderie ou de placard, doivent être suffisantes pour permettre le rangement des effets et valises.

La literie doit être propre et en bon état.

Services :  


Dans le cas où la lingerie serait fournie par l’établissement, le changement de draps doit se faire tous les 3 jours (2 nuitées)

Sanitaires : 


L’établissement doit disposer de: 


  • Un WC pour dix (10) personnes d’une superficie de 1 m² avec papier hygiénique ; 
  • Une cabine de douche pour dix (10) personnes d’une superficie de 1 m² au minimum ; 
  • Un lavabo avec glace pour dix (10) personnes. 


Zones de circulation : 


Les couloirs doivent: 


  • Etre conformes aux normes de sécurité (largeur minimale de 1,20m) ; 
  • Disposer d’un éclairage suffisant ; 
  • Etre bien aérés. 


La pension de famille doit disposer d’un coffre dans laquelle la clientèle peut déposer ses objets de
valeur.

C - LE GITE 


1 - Définition : 


Le gîte est une maison meublée, louée pour une durée relativement brève. Il est érigé dans des zones rurales où les établissements d’hébergement classiques sont quasi-inexistants.

2- Modalité de gestion : 


La gestion est, soit individuelle, soit collective. Dans ce dernier cas elle est assurée par une communauté villageoise.

3 - Obligations de l’exploitant :  



  • L’entretien général du local, l’hygiène, la sécurité de la clientèle et de leurs biens doivent être assurés. 
  • L’exploitant doit mettre à la disposition de la clientèle de l’eau potable, un système d’éclairage et des sanitaires. 
  • Le WC doit être en état de propreté permanente. 


D - LA CHAMBRE D’HOTE : 


1- Définition : 


Une chambre d’hôte est un local meublé faisant partie intégrante d’une maison d’habitation et louée à une clientèle de passage.

2- Service : 


Le propriétaire peut proposer des repas à la clientèle.

E - L’AUBERGE : 


1- Définition : 


L’auberge est un établissement de séjour en campagne dont les équipements, notamment les mobiliers, présentent un caractère rustique.

Les prestations peuvent s’étendre au service de restauration.

2- Caractéristiques :  


Chambres : 


  • Elles doivent être au nombre de quatre (04) au minimum. La superficie d’une chambre est de 8m² pour une chambre individuelle et de 10m² pour une chambre double. 
  • Chaque chambre doit disposer de fenêtre(s) ouvrant  sur l’extérieur, permettant une bonne aération, d’un éclairage suffisant permettant la lecture en tout point de la pièce, de literie en bon état, d’une porte-valises. 


Restauration :  


La superficie de la salle de restaurant doit pouvoir accueillir huit (08) personnes au minimum.

Sanitaires : 


L’établissement doit disposer de : 


  • Un WC par tranche de quatre (04) chambres, avec papier hygiénique, équipé d'un système d’aération permettant l’évacuation des odeurs désagréables ; 
  • Une douche par tranche de quatre (04) chambres disposant de fenêtre(s) ou système d’aération ou de ventilation permettant d’évacuer les vapeurs d’eau. 


Services :  


Le changement de draps doit se faire tous les trois (03) jours (deux (02) nuitées)

Les lois sur le tourisme à Madagascar sur les établissements d'hébergements de type Ravinala et Etoile

Note : Ces lois sur le tourisme à Madagascar sont principalement destinés aux professionnels qui opèrent dans ce secteur dans le pays. Ils ne sont pas destinés aux touristes proprement dit, mais ces derniers peuvent les consulter afin de déterminer si les établissements, les entreprises et les prestataires du tourisme à Madagascar respectent les textes en vigueur.



  • Article premier : En application de l’article 65 du décret n° 2001-027 du 10 janvier 2001, le présent arrêté fixe les modalités d'exploitation, les normes des établissements d’hébergement faisant l’objet de classement et les aptitudes professionnelles des responsables.
  • Sont considérés comme établissements d'hébergement  faisant l'objet de classement les hôtels, motels, relais et écolodges définis par les dispositions des articles 41, 42, 43 et 48 du décret précité.
  • Article 2 : En application des dispositions de l’article 7 du décret n° 2001-027 du 10 janvier 2001 précité, l’obtention d’un avis préalable du Ministre chargé du Tourisme ou de l’autorité à qui il délègue son pouvoir est obligatoire.
  • L’implantation des écolodges doit respecter les dispositions prévues dans le cahier des charges établi éventuellement à cet effet, selon les spécificités de chaque zone.
  • Article 3 : Avant l'exploitation de tout établissement, une  demande d’autorisation d’ouverture doit être déposée auprès de l’Administration du tourisme dont relève le  lieu d’implantation de l’établissement laquelle délivre un récépissé de dépôt.
  • Article 4 : Les dispositions communes à tous ces établissements figurent en annexe I du présent arrêté.
  • Article 5 : Les hôtels, motels, relais et écolodges, sont classés en catégorie allant de un (01) à trois (03) "RAVINALA" et de une (01) à cinq (05) "ETOILES".
  • Les hôtels, motels, relais et écolodges classés "RAVINALA" sont ceux dont les équipements, et l’état d’entretien correspondent aux normes définies à l’annexe II du présent arrêté.
  • Les hôtels, motels, relais et écolodges classés "ETOILES" sont ceux dont les équipements, l’état d’entretien et le niveau de qualification du personnel correspondent aux normes définies à l’annexe III du présent arrêté.
  • Article 6: La demande de classement de l’établissement doit être déposée en même temps que la demande d’ouverture auprès de l’Administration du tourisme dont relève le lieu d’implantation de l’établissement laquelle délivre un récépissé de dépôt.
  • Article 7: Les modèles-types de demande d’avis préalable, d’autorisation d’ouverture et de classement ainsi que la liste des dossiers accompagnant ces demandes figurent en annexes de l’arrêté n°4889/2001. /MINTOUR du 19 avril 2001 fixant la composition des dossiers de demande d’avis préalable au projet de construction, d’aménagement et d’extension des établissements d’hébergement et/ou de restauration  ainsi que celle des dossiers de demande d’autorisation d’ouverture et de classement.
  • Article 8: Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent arrêté.
  • Article 9 : Le présent arrêté sera enregistré, publié au Journal Officiel de la République et communiqué partout où besoin sera.




DISPOSITIONS COMMUNES À TOUS LES ÉTABLISSEMENTS D’HÉBERGEMENT FAISANT L’OBJET DE CLASSEMENT 


Les établissements d’hébergement faisant l’objet de classement doivent respecter les réglementations définies par :


  • La loi n°90-033 du 21 décembre 1990 portant Charte de l’Environnement Malagasy ;
  • L’ordonnance n°60-167 du 03 octobre 1960 relative à l’Urbanisme ;
  • L'ordonnance n°62-072 du 29 septembre 1962 portant Codification des Textes Législatifs concernant la Santé Publique ;
  • Le décret n°89-017 du 18 janvier 1989 instaurant  les travaux de l’eau et de l’assainissement ;
  • Le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 relatif à  la mise en compatibilité des investissements avec l’environnement ;
  • La circulaire interministérielle n°98/001 MINATV/HBD/MI du 12 juin 1998 relative à la gestion de l'espace urbain.


Ces établissements doivent : 


  • Etre réalisés selon des normes de sécurité assurant une protection adéquate de la clientèle;
  • Etre conçus selon les spécificités de chaque région;
  • Etre organisés selon un plan de circulation intérieure permettant, en cas de besoin, une évacuation aisée des personnes hébergées ;
  • Etre conçus et organisés de manière à garantir la salubrité, et notamment être raccordés à un système collectif d’évacuation des eaux usées, eaux-vannes et pluviales ou disposer d’un équipement propre assurant la même fonction, et être desservis par un système collectif d’évacuation des ordures et déchets solides ou disposer d’un équipement spécifique, salubre et éloigné de l’établissement, assurant cette fonction.




NORMES DES ÉTABLISSEMENTS D’HÉBERGEMENT DE LA CATÉGORIE
RAVINALA 


Les établissements d’hébergement classés RAVINALA sont des ensembles cohérents
d’installations matérielles et de services fournis à la clientèle.

I -  LES PARTIES COMMUNES OUVERTES A LA CLIENTELE 


Elles comprennent:


  1. L’entrée
  2. La réception
  3. La salle d’attente
  4. Les couloirs et allées desservant les chambres et les différents locaux ouverts à la
  5. clientèle
  6. La salle de petit déjeuner
  7. Les sanitaires et autres équipements.


Les établissements classés Ravinala doivent disposer d’une protection efficace contre les insectes
et les parasites


Normes pour les ZONES DE CIRCULATION DE LA CLIENTELE pour les établissements de classe Ravinala 


Note : S'applique aux hôtels de classe Ravinala 1, 2 et 3


  • Les couloirs doivent avoir une largeur conforme aux normes de sécurité
  • (minimum 1,20m) et un éclairage suffisant ne laissant pas subsister des zones
  • obscures.
  • Les couloirs doivent être correctement aérés et en  état de propreté permanente.
  • L’escalier doit être équipé d’une main-courante. Sa largeur doit être conforme aux normes de sécurité ( minimum 1,20m). Il doit disposer d’un éclairage suffisant.


Normes pour la SALLE DE PETIT DEJEUNER pour les établissements de classe Ravinala 



  • Ravinala 1 : Aucune norme n'est prévue
  • Ravinala 2 : Aucune norme n'est prévue
  • Ravinala 3 : Une petite salle pour servir le petit déjeuner est obligatoire.


Normes pour les SANITAIRES ET AUTRES EQUIPEMENTS pour les établissements de classe Ravinala 


Note : S'applique aux hôtels de classe Ravinala 1, 2 et 3

A proximité des chambres non équipées de WC et de douche privatifs, doivent être installés :


  • Un WC avec papier hygiénique et une douche en parfait état d’entretien et de propreté permanente, par tranche de cinq chambres.
  • La douche doit être installée dans une cabine pouvant être totalement fermée de l’intérieur et comportant une partie séparée pour se dévêtir.


LES CHAMBRES ET LEURS EQUIPEMENTS pour les établissements de classe Ravinala 


Chambres individuelles au minimum (concerne la capacité totale de l'établissement)


  • Ravinala 1 : 6
  • Ravinala 2 : 7
  • Ravinala 3 : 8


Superficie des chambres pour 2 personnes :


  • Ravinala 1 : 10 mètres carrés
  • Ravinala 2 : 10 mètres carrés
  • Ravinala 3 : 12 mètres carrés


Toutes les chambres doivent être équipées de :


  • 1 lavabo,
  • 1 glace,
  • 1 lampe,
  • 1 tablette pour effets de toilette personnels,
  •  1 prise électrique.



Toutes les chambres doivent être reliées à la réception par une sonnerie d’appel. Une fenêtre ouvrant sur l’extérieur est exigée pour permettre une bonne aération. L’éclairage doit être suffisant et permettre la lecture en tout point de la pièce. Et pour les établissements de classe Ravinala 3, un poste téléphonique par étage est exigé.

Pour les Bungalow de classe Ravinala, la superficie est :


  • Ravinala 1 : 20 mètres carrés
  • Ravinala 2 : 20 mètres carrés
  • Ravinala 3 : 25 mètres carrés


SALLE D'EAU ET WC PRIVATIFS 


La proportion des chambres devant être équipées de salle d’eau privative et WC privatif est de :


  • Ravinala 1 : 10 %
  • Ravinala 2 : 20 %
  • Ravinala 3 : 30 %


CARACTERISTIQUES DES SALLE D'EAU ET WC PRIVATIFS OU COMMUNS 


Note : S'applique aux hôtels de classe Ravinala 1, 2 et 3


  • Une fenêtre ouvrant sur l’extérieur ou un système d’aération doit permettre l’évacuation des vapeurs d’eau ou d’odeur.
  • L’éclairage doit être suffisant.
  • La superficie de la salle d’eau doit permettre un usage commode des équipements :
    • Salle d’eau privative : 2 m²
    • Salle d’eau commune, cabine incluse : 3 m²
  • La superficie du WC commun ou privatif est de 2 m²
  • Les murs et sols doivent être aménagés de manière à ne pas être endommagés par l’humidité ou par l’utilisation régulière de désinfectant ou de détergent.


LES ELEMENTS DE RANGEMENT  


Note : S'applique aux hôtels de classe Ravinala 1, 2 et 3

Chaque chambre doit être dotée d’un placard ou d’une armoire de rangement avec cintres et étagères en nombre suffisant. Le volume et surface de rangement doivent être suffisants pour permettre le rangement des effets vestimentaires.

LE MOBILIER 


Note : S'applique aux hôtels de classe Ravinala 1, 2 et 3

Chaque chambre doit être meublée :


  • D'un lit d’une dimension au moins égale à 90 x 200 cm pour les clientsindividuels et à 140 x 200 cm pour les lits à deux places ;
  • D'une table permettant d’écrire et d’une chaise ;
  • D'une literie régulièrement entretenue.


La présence d’une corbeille à papier dans chaque chambre est obligatoire.

Pour les établissements Ravinala 2, les lampes de chevet sont obligatoires.

LES PARTIES COMMUNES RESERVEES AU SERVICE 


Note : S'applique aux hôtels de classe Ravinala 1, 2 et 3

L’établissement doit disposer de :


  • Un (1) local destiné à entreposer les produits et matériels d’entretien ;
  • Un (1) local destiné à entreposer les draps, couvertures et autre linge de toilette.


LES SERVICES DIRECTEMENT LIES A LA FONCTION DE L’ETABLISSEMENT D’HEBERGEMENT 


Note : S'applique aux hôtels de classe Ravinala 1, 2 et 3


  • L’accueil doit être assuré par un personnel compétent parlant au moins une langue étrangère.
  • L’affichage, près de la réception, des caractéristiques de fonctionnement spécifiques de l’établissement doit  être en
  • malagasy et en français.
  • Les informations écrites dans les chambres concernant l’établissement  (tarifs, règlement de l’établissement à l’intention des clients, heures de repas) doivent être rédigées en malagasy et en français.
  • Les services de premier secours sont obligatoires notamment l’existence d’une boîte à pharmacie contenant des instruments d'urgence, des objets de pansement et des médicaments de première nécessité.
  • Le nettoyage quotidien des chambres et salle d’eau est obligatoire.
  • La fourniture de draps, de taies, de couvertures, de savons de toilette, de serviettes de toilette (dimension au moins égale à 70 x 50 cm) et de papier hygiénique est obligatoire.
  • Le changement de draps et linge de toilette doit  être effectué à chaque départ du client et toutes les trois nuitées lorsque celui-ci reste plusieurs nuitées dans la même chambre.


SECURITE


Note : S'applique aux hôtels de classe Ravinala 1, 2 et 3


  • Des équipements contre l’incendie sont obligatoires à chaque niveau. Ils doivent être maintenus dans d’excellentes conditions de fonctionnement à tout moment.
  • Des sorties et/ou des escaliers de secours doivent être prévus et leurs emplacements doivent être bien indiqués.
  • La sécurité de l’établissement doit être assurée en permanence.


PERSONNEL



  • Le service doit être assuré par un personnel compétent, de bonne présentation et vêtu de tenues appropriées.
  • L’établissement doit être dirigé par un cadre compétent.





NORMES DE CLASSEMENT DES ÉTABLISSEMENTS D’HÉBERGEMENT FAISANT L’OBJET DE CLASSEMENT DE LA CATÉGORIE ÉTOILE 


Les établissements d'hébergement classés "ÉTOILE" sont des ensembles cohérents d’installations matérielles et de prestations fournies à la clientèle.

I - LES PARTIES COMMUNES OUVERTES A LA CLIENTELE 


Elles comprennent:


  1. L'entrée,
  2. La réception,
  3. Les locaux d’accueil et salons,
  4. Les zones de circulation (couloirs, ascenseur, allées, ...) desservant les chambres et les différents locauxouverts à la clientèle,
  5. La salle de petit déjeuner,
  6. Les garages ou parking.


Les établissements d'hébergement classés "Étoile" doivent disposer d’une protection efficace contre les insectes et les parasites.

Pour les établissements d'hébergement des catégories 4 et 5 étoiles, la conception architecturale doit permettre aux personnes handicapées physiques d'accéder à l’entrée de l’établissement, à la réception et à l’ensemble des parties communes situées au même niveau que celle-ci. Cette prescription est souhaitée pour les autres catégories.

PARTIES COMMUNES 



  • Etablissement 1 étoile : Aucune norme n'est prévue
  • Etablissement 2 étoiles : Aucune norme n'est prévue
  • Etablissement 3 étoiles, 4 étoiles, 5 étoiles :
    • D’un équipement de chauffage ou de climatisation permettant d’assurer dans des locaux clos, quels que soit la saison et le moment, une température comprise entre 18 et 25 °C;
    • D’un équipement permettant d’assurer, en cas de panne ou de défaillance des réseaux de distribution d'électricité ou d'eau:
    •   Un service électrique minimum d'éclairage permettant de se diriger,
    •   Un service d’ascenseur,
    •  Un équipement permettant de pallier les déficiences temporaires des services publics de distribution des eaux et d’élimination des eaux usées, des eaux pluviales et des déchets solides et ordures



ENTRÉE


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

L’entrée, dont la taille et l’aménagement intérieur sont en rapport avec la catégorie de l’établissement, doit être clairement identifiable, propre à l’établissement et conduire directement à la réception.
.
Elle doit bénéficier à toute heure d’un éclairage extérieur et intérieur permettant la lecture en tout point de la pièce.

RÉCEPTION


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Elle doit être visible depuis l’entrée et comporter:


  • Un comptoir sur lequel il est possible d’écrire et derrière lequel, se tient en permanence au moins une personne ;
  • Un équipement (casiers ou autres), non accessible aux clients, où les clés et les messages doivent être laissés en dépôt ;
  • Un local clos dans lequel la clientèle à l’arrivée ou en partance peut déposer ses bagages.
  • Un coffre-fort où la clientèle peut déposer ses objets de valeur, à l'exception de la catégorie "1 Étoile",


LES LOCAUX D’ACCUEIL ET SALON 


Les établissements doivent disposer de locaux d’accueil ou de salons permettant à la clientèle de se réunir et de recevoir des visiteurs ailleurs que dans les chambres.

La superficie minimale exigible dépend du nombre de chambres et varie entre les limites indiquées ci-dessous:


  • Etoile 1 : 10 mètres carrés
  • Etoile 2 : 20 mètres carrés
  • Etoile 3 : 35 mètres carrés
  • Etoile 4 : 35 mètres carrés
  • Etoile 5 : 35 mètres carrés


Etablissement Etoile 1, 2, 3 :

Au-delà de 10 chambres augmenter de 1m² par chambre supplémentaire.

Etablissement Etoile 4 et 5 :

Au-delà de 10 chambres augmenter de 2m² par chambre supplémentaire.

Précision sur la superficie obligatoire par nombre de chambres :


  • Classe Etoile 1 - Plus de 25 chambres : Superficie minimale exigée: 25 m².
  • Classe Etoile 2 - Plus de 30 chambres : Superficie minimale exigée: 40 m².
  • Classe Etoile 3 - Plus de 55 chambres : Superficie minimale exigée: 80 m².
  • Classe Etoile 4 - Plus de 95 chambres : Superficie Minimale exigée :120 m².
  • Classe Etoile 5 - Plus de 135 chambres : Superficie minimale exigée: 160 m².


Valable pour tous les établissements en classe Etoile - Les locaux d'accueil ou salons doivent être équipés de sièges d'une qualité en rapport avec le classement.



ZONE DE CIRCULATION DE LA CLIENTELE 


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.


  • Les couloirs doivent être d’une largeur conforme  aux normes de sécurité (1,20m au minimum) comprises dans un même bloc;
  • Les allées doivent être aménagées de manière à garantir l’absence de boues et de flaques d’eau pour les unités pavillonnaires;
  • L’escalier doit suivre les normes de sécurité (largeur minimale de 1,20m, installation d’une main courante, système antidérapant)
  • La zone de circulation doit être suffisamment éclairée 24 heures sur 24, de mannière à ne laisser subsister des zones obscures ;
  • La zone de circulation doit être correctement aérée, dépourvue d’humidité et d’odeurs désagréables même passagères.


SALLE DE PETIT DÉJEUNER 


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Le nombre de places doit être égal à la moitié du nombre de personnes pouvant être accueillies dans les chambres de l’établissement

SANITAIRES COMMUNS ET AUTRES EQUIPEMENTS DE CONFORT 


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Implantés près de la réception et des locaux:


  • Les installations sanitaires doivent être en parfait état d’entretien et de propreté à toute heure.
  • L’importance de ces installations sanitaires varie en fonction du nombre de chambres : des WC séparés (hommes, dames) avec papier hygiénique, des lavabos surmontés d’un miroir, avec eau chaude à partir de la catégorie 3 étoiles, des savons et équipement pour essuyer les mains.
  • Un système de communication téléphonique doit être à la disposition de la clientèle.


A proximité des chambres:


  • Si l’établissement comporte des chambres non équipées de WC privatif (1 et 2 Étoiles), un WC en parfait état d’entretien et de propreté à toute heure par tranche de 4 chambres avec papier hygiénique est obligatoire.
  • Si l’établissement comporte des chambres non équipées de téléphone (1 et 2 Étoiles), un poste téléphonique par tranche de 6 chambres est obligatoire. Ces postes sont implantés dans les zones de circulation des chambres avec minimum d’un poste par étage.


GARAGES OU PARKING  


Le rapport entre le nombre de chambres et le nombre de places de garage ou de parking est présenté comme suit :


  • Etablissement 1, 2 et 3 étoiles : 30 %.
  • Etablissement 4 et 5 étoiles : 50 %.


II - LES LOCAUX A USAGE PRIVATIF de classe Etoile


Chaque élément d’habitation mis à la disposition de la clientèle comprend la chambre proprement dite, disposant d’une salle d’eau privative et d'un WC privatif et équipée d’éléments de rangement et d’un mobilier adéquat.



DISPOSITIONS GENERALES


Le nombre minimum de chambres est de :


  • Etablissement 1, 2 et 3 étoiles : 10 chambres.
  • Etablissement 4 et 5 étoiles : 20 chambres et 10 % doivent être des suites.


Les dispositions ci-dessous s'appliquent à tous les établissements de la catégorie Etoile :


  • Des fenêtres ouvrant sur l’extérieur, permettant une bonne aération et munies d’un système permettant de faire l’obscurité dans la pièce à tout moment de la journée sont obligatoires.
  • Un éclairage suffisant pour permettre une lecture en tout point de la pièce, avec commande l’entrée de la chambre et à la tête du lit (un va-et-vient) est obligatoire.
  • L'aménagement de la chambre doit assurer une isolation acoustique.
  • L’installation de sonnerie d’appel reliant les chambres à la réception à défaut de téléphone est nécessaire.


Les dispositions obligatoires pour les établissements de 5 étoiles :


  • Un système de chauffage et/ou climatisation doit permettre de maintenir une température intérieure comprise entre 18 et 25 °C, en toute saison et à tout moment. Le fonctionnement du climatiseur ne doit pas être source de nuisances sonores.
  • Un téléphone permettant de communiquer avec l’extérieur de l’établissement dans chaque chambre est obligatoire.
  • Un coffre-fort doit être installé dans chaque chambre.
  • Un poste téléviseur doit être installé dans chaque chambre.
  • La présence d’un mini bar est obligatoire dans chaque chambre



PARTIE PRIVATIVE A LA DISPOSITION DE CHAQUE CLIENT


La surface minimale de la partie privative est fixée comme ci-après :

Chambre individuelle


  • Etablissement 1 étoile : 10 mètres carrés
  • Etablissement 2 étoile : 12 mètres carrés
  • Etablissement 3 étoile : 20 mètres carrés
  • Etablissement 4 étoile : 25 mètres carrés
  • Etablissement 5 étoile : 30 mètres carrés


Chambre pour 2 personnes :


  • Etablissement 1 étoile : 12 mètres carrés
  • Etablissement 2 étoile : 14 mètres carrés
  • Etablissement 3 étoile : 25 mètres carrés
  • Etablissement 4 étoile : 30 mètres carrés
  • Etablissement 5 étoile : 35 mètres carrés


Chambre pour 3 personnes :


  • Etablissement 1 étoile : 14 mètres carrés
  • Etablissement 2 étoile : 16 mètres carrés
  • Etablissement 3 étoile : 28 mètres carrés
  • Etablissement 4 étoile : 35 mètres carrés
  • Etablissement 5 étoile : 40 mètres carrés


Le cas des hôtels de type Bungalow


La superficie minimale de chaque chambre doit être conforme à la surface présentée dans la section précédente.

La surface d’installation entourant chaque bungalow est fixée comme suit :


  • Etablissement 1 étoile : 30 mètres carrés
  • Etablissement 2 étoile : 50 mètres carrés
  • Etablissement 3 étoile : 80 mètres carrés
  • Etablissement 4 étoile : 90 mètres carrés
  • Etablissement 5 étoile : 100 mètres carrés


La disposition des bungalows et des ouvertures doit préserver l’intimité des clients

EQUIPEMENT EN SALLE D’EAU PRIVATIVE ET WC PRIVATIF


La proportion des chambres devant être équipées de salle d’eau privative et de WC privatif en % est fixée comme suit :

Salle d’eau privative


  • Etablissement 1 étoile : 50 %
  • Etablissement 2, 3, 4, 5 étoiles : 100 %


WC privatif


  • Etablissement 1 étoile : 50 %
  • Etablissement 2 étoiles : 75 %
  • Etablissement 3, 4, 5 étoiles : 100 %


Les chambres dépourvues de salle d’eau privative doivent disposer d’un lavabo équipé de la même manière que celui de salle d’eau privative.

LES ELEMENTS DE RANGEMENT


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Les volumes et surfaces de rangement, sous forme d’armoire ou de penderie ou de placard ou de roberie, doivent être suffisants pour permettre le rangement des effets et valises.

Les cintres et étagères en nombre suffisant doivent être disponibles, au minimum 3 par personne.

LE MOBILIER


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

La chambre doit comporter :


  • Un lit d’une dimension au moins égale à 90cm x 200cm pour les lits individuels et à 140cm x 200cm pour les lits à deux places. La literie doit être en bon état et en rapport avec la catégorie de l’établissement
  • Une table permettant d’écrire avec chaise et corbeille à papier
  • Des lampes de chevet
  • Un porte–bagages


Pour les établissement de 5 étoiles, une coiffeuse avec glace doit être installée.


AMENAGEMENT (Les salles d’eau et WC privatifs)


La fenêtre ouvrant sur l’extérieur ou le système d’aération doit permettre l’évacuation des vapeurs
d’eau et odeurs.

Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Un éclairage suffisant et une alimentation électrique conformes aux exigences de sécurité sont obligatoires et aucune prise électrique ne doit être à la portée de main lorsqu’on est dans la baignoire ou sous la douche.

La superficie de la salle d’eau doit permettre un usage commode des équipements, dont la plus petite dimension est au moins égale à 1 mètre.

Les murs et sols doivent être aménagés de manière à ne pas être endommagés par des projections d’eau (carrelage ou autres matériaux spécifiques réalisés en matériaux permettant l’utilisation régulière de désinfectant ou de détergent).

EQUIPEMENT MINIMUM DES SALLES D’EAU PRIVATIVES


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

L’installation d’un lavabo de dimensions au moins égales à 55 cm x 35 cm, équipé d’un trop plein et d’une bonde amovible est obligatoire.

Auprès du  lavabo doivent être installés une glace, une lampe, une tablette sur laquelle peuvent être déposés les effets de toilette personnels, une prise de courant avec indication du voltage et une poubelle.

Une douche avec bac spécifique de dimensions au moins égales à 70 cm x 60 cm, pomme embout flexible ou pomme fixe, rideaux et antidérapant, alimentée d’eau chaude et d’eau froide doit être installée

Pour les établissements de 2, 3, 4 étoiles, le lavabo doit être équipé d’un robinet mélangeur.

Pour les établissements de 4 et 5 étoiles, l’installation d’une baignoire alimentée d’eau chaude est
obligatoire dans les salles d’eau.

Pour les établissements de 5 étoiles, un sèche cheveux est obligatoire.

WC PRIVATIF


L’installation d’un WC avec siège, chasse d’eau et système de fosse septique est obligatoire.

III  LES PARTIES RESERVEES AUX DIFFERENTS SERVICES DE L’HOTEL


Ces parties sont composées : des locaux destinés à  l’entreposage, des zones de circulation et des locaux réservés au
personnel.

ENTREPOSAGE


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Doivent être prévus :


  • Un local destiné à entreposer les produits et matériels d’entretien.
  • Un local destiné à entreposer le linge nécessaire pour l’exploitation de l’établissement.




LES ZONES DE CIRCULATION


Pour les hôtels bâtis sur plusieurs niveaux :


  • Etablissement 3 étoiles : Un escalier de service doit être prévu
  • Etablissement 4 et 5 étoiles : Un ascenseur de service doit être installé lorsqu’il existe un ascenseur pour la clientèle.


LES LOCAUX RESERVES AU PERSONNEL


Doivent être isolés des zones d’exploitation

Un vestiaire homme et un vestiaire femme doivent être installés.

Des sanitaires complets (douche, WC, lavabos).

IV - LES SERVICES LIES A LA FONCTION D’HEBERGEMENT


Les services directement liés à la fonction d’hébergement sont rendus soit, dans les parties communes, soit en chambres.

SERVICES DANS LES PARTIES COMMUNES



  • Etablissement 1 et 2 étoiles : L’accueil doit être assuré 24 heures /24 par un personnel parlant le malagasy et une langue étrangère.
  • Etablissement 3, 4 et 5 étoiles : L’accueil doit être assuré 24heures/24 par un personnel parlant au moins deux langues étrangères en plus du malagasy.


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.


  • Des bagagistes doivent être prévus.
  • L'hôtel doit assurer un service de petit déjeuner.
  • L’affichage des caractéristiques de fonctionnement  spécifiques de l’établissement, près de la réception, est obligatoire.
  • Le service de premier secours, tel que le service médical d’urgence doit être prévu.
  • Les informations écrites concernant l’hôtel (tarif, consignes en cas d’incendie, renseignements sur l’utilisation du téléphone, numéros de tous les services de l’établissement) doivent être affichées.
  • La pancarte “ ne pas déranger ” doit être prévue.


Pour les établissements de 3, 4 et 5 étoiles, le service parking doit être assuré.

SERVICES EN CHAMBRE


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.


  • Le nettoyage quotidien des chambres et des sanitaires doit être effectué.
  • Le linge de toilette doit être changé quotidiennement. (fournitures de savon de toilette).
  • Les draps, couvertures doivent être changés après chaque départ et au moins toutes les trois (03)
  • nuitées lorsque le client reste plusieurs nuitées dans la même chambre.


Pour les établissements 2, 3, 4 et 5 étoiles, le changement de draps, couvertures doit se faire toutes les deux nuitées.

Pour les établissements de 2 étoiles, la fourniture de deux serviettes de dimensions au moins égale à 80 cm x 50cm en plus d’une serviette de bain par personne hébergée dans la chambre est obligatoire.

Pour les établissements 3 étoiles et plus, la possibilité de prendre le petit déjeuner dans les chambres.
Le changement quotidien des draps; la fourniture de deux serviettes de dimensions au moins égale à 80cm x 50 cm et d’une serviette de bain de dimensions au moins égales à 120 cm x 80 cm par personne hébergée dans la chambre ainsi que de savons et autres produits d'accueil sont obligatoires. Des papiers à lettre avec enveloppe doivent être disponibles dans les chambres. Le service de réveil à toute heure doit être assuré.

Pour les établissements de 4 et 5 étoiles, Un service de restauration rapide entre 5 heures jusqu'à minuit doit être assuré. Le nettoyage des chambres sur demande jusqu'à minuit doit être assuré. Les peignoir de bain, bonnet de bain, bain de mousse, mousse à raser, shampooing, désodorisant produits de cirage doivent être disponibles dans les chambres.

V - LES SERVICES DESTINES A FACILITER LE SEJOUR ET LE RENDRE PLUS AGREABLE


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Le service de lavage et  celui du repassage doivent être assurés

Pour les établissements de 3 étoiles, un service express de lavage, de repassage et un service
postal doivent être assurés.

Pour les établissements de 4 et 5 étoiles, un service d’informations touristiques doit être assuré à la réception. Le service de transfert vers l’aéroport, la gare ou le port doit être assuré. Possibilité d’utiliser dans l’établissement ou à proximité immédiate une installation sportive ou de mise en forme (Piscine, sauna). Possibilité de recourir dans l’établissement ou à proximité immédiate aux services d’un coiffeur ou d’un salon de beauté. Une station de taxi doit exister à proximité de l’établissement.

VII - SECURITE


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.


  • Les équipements contre l’incendie sont obligatoires à chaque niveau. Ils doivent être maintenus dans d’excellentes conditions de fonctionnement à tout moment.
  • Des sorties et des escaliers de secours doivent être prévus et leurs emplacements doivent être bien indiqués.
  • La sécurité de l’établissement doit être assurée en permanence.




VIII - PERSONNEL


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Le service doit être assuré par un personnel compétent, de bonne présentation, et ayant des tenus
appropriés à la fonction.

Pour les établissements de 1 et 2 étoiles :

L’établissement doit être dirigé par une personne qualifiée, secondée par :


  •  1 responsable d’étage ;
  •  1 responsable d’accueil ;
  •  1 responsable de la lingerie


Tous, ayant la connaissance du métier (2 ans d’expérience professionnelle au minimum)

Pour les établissements de 3 étoiles :

L’établissement doit être dirigé par une personne hautement qualifiée ayant sous sa direction :


  • 1 responsable d’hébergement ;
  • 1 responsable de réception
  • 1 responsable d’étage ;
  • 1 responsable de la lingerie ;
  • 1 responsable animation


Tous qualifiés (titulaires de diplômes ou certificats en la matière) et ayant au moins 5 ans d’expériences, aptes à transmettre leur connaissance au personnel. La présence d’au moins un employé sachant parler couramment l’anglais ou autre langue est obligatoire.

Pour les établissements de 4 et 5 étoiles :

L’établissement doit être dirigé par une personne hautement qualifiée ayant sous sa direction :


  • 1 directeur d’hébergement ;
  • 1 responsable de réception ;
  • 1 chef lingère ;
  • 1 gouvernante d’étage
  • 1 responsable animation ;
  • 1 chef d’entretien.


Tous hautement qualifiés, capables de donner des formations au personnel et de les recycler.



Les formations exigés pour chaque poste dans un établissement classé Etoile


DIRECTEUR D’HÔTEL



  • Etablissement 1 étoile : BTS spécialité “ Hôtellerie ” ou  Diplôme équivalent en hôtellerie ou Expérience de 1 année dans l’hôtellerie et Maîtrise de deux langues étrangères.
  • Etablissement 2 étoiles : BTS spécialité “ Hôtellerie ” ou Diplôme équivalent en hôtellerie ou Expérience de 2 ans minimum dans l’hôtellerie et Maîtrise de deux langues étrangères.
  • Etablissement 3 étoiles : BTS spécialité “ Hôtellerie ”  ou Diplôme équivalent en hôtellerie ou Expérience de 3 ans minimum dans l’hôtellerie et Maîtrise de deux langues étrangères.
  • Etablissement 4 étoiles : Diplôme de gestion hôtelière  ou BTS spécialité “ Hôtellerie ” avec une expérience de 3 ans continus dans l’hôtellerie (Direction) et Maîtrise de deux langues étrangères.
  • Etablissement 5 étoiles : Diplôme de gestion hôtelière et Maîtrise de deux langues étrangères.


PERSONNEL DE RÉCEPTION



  • Etablissement 1 étoile : Expérience de 1 an en tant que réceptionniste et Maîtrise de deux langues étrangères.
  • Etablissement 2 étoiles : Expérience de 2 ans en tant que réceptionniste et Maîtrise de deux langues étrangères.
  • Etablissement 3 étoiles : Expérience de 2 ans en tant que réceptionniste  et Maîtrise de deux langues étrangères.
  • Etablissement 4 étoiles :  Expérience de 2 ans en tant que réceptionniste  et Maîtrise de trois langues étrangères.
  • Etablissement 5 étoiles : BTS spécialité “ Hôtellerie ” avec une expérience de 2 ans en tant que réceptionniste et Maîtrise de trois langues étrangères.


PERSONNEL D’ÉTAGES


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Connaissance du métier et parlant le français

TENUE DU PERSONNEL


Note : S'applique à tous les établissements dans la catégorie Etoile.

Les membres du personnel doivent porter un uniforme seyant, propre et en bon état.


RECUEIL DE NOTES DE RENVOI


Les matériaux et matières utilisés pour les aménagements intérieurs et extérieurs, la décoration et le mobilier doivent être en rapport avec le classement de l’établissement.


  • Les hôtels classés 4 et 5 étoiles doivent utiliser des matériaux, des matières et des équipements raffinés et traités avec goût.
  • Les matériaux, les matières et les équipements simples, sont acceptables pour les hôtels classés 1 ou  2 étoiles.
  • De même, la qualité et le raffinement des services  doivent être en rapport avec le classement de l’établissement.
  • Ces obligations concernent les établissements raccordés aux réseaux. Pour ceux qui disposent d’une production autonome, le système mis en place doit être conçu de manière à limiter le risque de panne ou de défaillance.
  • Au cas où l'hôtel occuperait une partie d'un bâtiment, il doit être physiquement autonome par rapport aux autres parties et le nom de l’hôtel doit être visible de l’extérieur. Si l’établissement comporte un restaurant, un bar ou tout autre type de commerce, compatible avec l’activité touristique, le client doit pouvoir gagner la réception sans avoir à traverser le restaurant, le bar ou le commerce.
  • Pour le cas des établissements situés dans un parc  ou à l’extrémité d’une allée privative, une indication claire permet d’identifier la partie hôtelière et de diriger le client vers la réception.
  • Dans le cas d’un hôtel restaurant, la salle de restauration peut être utilisée comme salle de petit déjeuner.
  • Il s ‘agit de la surface totale dont le client a l’usage privatif. C’est la somme de la surface de la chambre proprement dite (pièce dans laquelle se trouve le lit) et le cas échéant, de la salle d’eau privative, des WC privatifs, de l’entrée formant sas et des penderies (autres que celles posées sur une surface décomptée par ailleurs).
  • Sommiers à ressorts, à lattes ou offrant un confort équivalent.
  • Si la salle d’eau et les WC sont séparés, chacun des deux doit être équipé d’un système d’aération.
  • Lorsque la salle d’eau est équipée d’une baignoire, on acceptera un système de douche installé au-dessus de la  baignoire.


La loi sur le tourisme à Madagascar sur les guides touristiques et leurs classes

Note : Ces lois sur le tourisme à Madagascar sont principalement destinés aux professionnels qui opèrent dans ce secteur dans le pays. Ils ne sont pas destinés aux touristes proprement dit, mais ces derniers peuvent les consulter afin de déterminer si les établissements, les entreprises et les prestataires du tourisme à Madagascar respectent les textes en vigueur.


I.  GENERALITES 


A. DEFINITION DU GUIDE 




  • Article 2 : Un guide est une personne physique chargée d’accompagner une personne ou un groupe de personnes et de faire visiter des endroits ou des sites. Il doit être capable de communiquer et de donner des informations sur les lieux visités, la monographie de la région ou de la localité visitée, l’histoire et la géographie du milieu visité, les attraits socio-culturels, la faune et  la flore aux personnes guidées. 


B. CONDITIONS D’OBTENTION D’AGREMENT, DE CARTE ET BADGE DE GUIDE 




  • Article 3 : Pour l’obtention de l’agrément autorisant l’exercice de la profession de guide, l’intéressé(e) doit déposer auprès de l’administration du tourisme, un dossier composé des pièces suivantes : 
    • Une demande sur papier libre adressée au Ministre chargé du Tourisme ; 
    • Une photocopie certifiée du diplôme exigé et/ou certificat  professionnel; 
    • Une photocopie certifiée de la carte d’identité nationale ; 
    • Un certificat de résidence de moins de trois (3) mois ; 
    • Un extrait de casier judiciaire bulletin n°3 de m oins de trois (3) mois. 
  • Article 4 : Après examen du dossier complet, le Ministre chargé du Tourisme ou l’autorité à qui il délègue son pouvoir, délivre la décision d’agrément nominative et personnelle, la carte professionnelle et le badge.  




C. CARTE ET BADGE 



  • Article 5 : Doivent figurer sur la carte : 
    • La catégorie ; 
    • le numéro d’identification ;  
    • le nom et prénoms, date et lieu de naissance ; 
    • Le numéro de la carte d’identité nationale, la date et le lieu de sa délivrance ; 
    • L’adresse exacte ; 
    • Le numéro de la décision et date de délivrance ; 
    • Le lieu d’exercice de la profession ; 
    • La signature de l’autorité habilitée à délivrer les carte et badge ; 
    • Le cachet du Ministère de tutelle ; 
    • Une photo d’identité. 



  • Article 6 : Doivent figurer sur le badge : 
    • La catégorie ; 
    • Le numéro d’identification ; 
    • Le lieu d’exercice ; 
    • Une photo d’identité. 



 II - CATEGORISATION ET CRITERES 


A. CATEGORISATION ET DELIMITATION DE LA ZONE D’INTERVENTION 



  • Article 7 : Il existe cinq (5) catégories de guides : 
    • Le guide local dont la zone d’intervention est la Sous Préfecture ; 
    • Le guide régional dont la zone d’intervention est la Préfecture ; 
    • Le guide provincial dont la zone d’intervention est la Province ; 
    • Le guide national qui peut exercer sur toute l’étendue du territoire de la République de Madagascar ; 
    • Le guide spécialisé qui peut exercer sur toute l’étendue du territoire de la République de Madagascar. 


B. CRITERES 


1 - Guide local 



  • Article 8: Le guide local doit : 
    • Avoir une connaissance approfondie de la localité, lieu d’exercice de la profession ; 
    • Pratiquer, au moins, une (1) langue étrangère ; 
    • Avoir suivi une formation initiale de un (1) mois, stage pratique compris dans un établissement de guidage ou avoir une expérience de deux (2) années, certifiée par l’autorité locale du lieu l’exercice, dans le métier de guidage.  

 

2 - Guide régional 



  • Article 9 : Le guide régional doit : 
    • Avoir une connaissance approfondie de la région, lieu d’exercice de la profession ; 
    • Pratiquer, au moins, une (1) langue étrangère ; 
    • Etre titulaire du diplôme de BEPC ou équivalent et avoir suivi une formation initiale de trois (3) mois au moins, stage pratique compris, dans un établissement de guidage ou avoir une expérience de trois (3) ans en tant que guide local. 



3 - Guide provincial 


Article 10 : Le guide provincial doit :

- avoir une connaissance approfondie de la province, lieu d’exercice de la profession ;
- pratiquer, au moins, une (1) langue étrangère ;
- être titulaire du diplôme du baccalauréat ou équivalent et  avoir suivi une formation initiale de six (6) mois au moins, stage compris, ou avoir une expérience de trois (3) années en tant que guide régional et  avoir  suivi deux (2) mois de formation dans un établissement de guidage.

4 - Guide national 



  • Article 11 : Le guide national doit : 
    • Avoir une connaissance approfondie de Madagascar ; 
    • Pratiquer, au moins, une langue étrangère ; 
    • Etre titulaire du diplôme de licence ou équivalent et avoir suivi une formation initiale de douze (12) mois, stage compris, ou avoir une expérience de cinq (5) années en tant que guide provincial et  avoir  suivi six (6)  mois de formation dans un établissement de guidage. 



5 - Guide spécialisé 



  • Article 12 : Le guide spécialisé est un guide ayant une connaissance approfondie d’un domaine précis et pouvant exercer dans le cadre de sa connaissance sur tout le territoire de Madagascar. 


Il doit : 


  • Etre titulaire d’un diplôme de spécialisation et avoir suivi une formation de un (1) an en technique de guidage dont 3 mois de stage pratique ; 
  • Pratiquer au moins une langue (1) langue étrangère. 



III - OBLIGATIONS PROFESSIONNELLES DES GUIDES 



  • Article 13 : Le guide titulaire d’une décision d’agrément ne peut exercer la profession qu’après une déclaration auprès du service de la fiscalité. 
  • Article 14 : Dans l’exercice de sa profession, le guide doit porter un badge et se munir de sa carte professionnelle de guide. 
  • Article 15 : Le guide désirant cesser l’exercice de sa profession  doit en faire une déclaration auprès de l’administration du tourisme  et rendre la décision d’agréments ainsi que ses carte et badge. 
  • Article 16 : En vue de l’obtention d’une nouvelle carte et/ou badge, et ce, dans le cas d’une perte ou d’une détérioration, le guide doit, selon  le cas, faire parvenir à l’Administration du Tourisme : 
    • Soit l’attestation de perte délivrée par la Police ou la Gendarmerie  accompagnée de 
    • L’état personnel 211bis; 
    • Soit la carte et /ou badge détérioré(s), accompagné(s) de l’état personnel 211 bis. 
  • Article 17 : Le guide doit respecter, et faire respecter par les personnes qu’il accompagne, l’environnement ainsi que les us et coutumes de la localité visitée. 
  • Article 18 :  Le non-respect des obligations citées à l’article 14 ci-dessus est passible de sanctions prévues par la réglementation en vigueur.  



IV - INFRACTIONS ET SANCTIONS 



  • Article 19 : Le guide non titulaire d’une décision d’agrément mais qui exerce la profession est sanctionné conformément à l’article 87 du décret n° 2001-027 du 10 janvier 2001 précité, sans préjudice du recours de l’Administration devant la juridiction compétente. 
  • Article 20 : Toute faute commise par le guide dans l’exercice de sa profession l’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur, notamment à la suite des réclamations expresses des clients, conformément aux dispositions de l’article 82 du décret n°2001-027 du 10 janvier 2001 précité. 


V - DISPOSITIONS DIVERSES 



  • Article 21 :  Les guides agréés par le Ministère chargé du Tourisme peuvent créer des Associations et/ou Syndicats. 


  • Article 22 : Les carte et badge sont de couleurs différentes selon la catégorisation des guides : 
    • Vert pour les guides locaux : 
    • Blanc pour les guides régionaux ; 
    • Jaune pour les guides provinciaux ; 
    • Rouge pour les guides nationaux ; 
    • Violet pour les guides spécialisés. 
  •  Article 23 : Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires au présent arrêté. 
  • Article 24 : Le présent arrêté sera enregistré, publié au Journal Officiel de la République et communiqué partout où besoin sera. 



La loi sur le tourisme à Madagascar concernant le camping

Note : Ces lois sur le tourisme à Madagascar sont principalement destinés aux professionnels qui opèrent dans ce secteur dans le pays. Ils ne sont pas destinés aux touristes proprement dit, mais ces derniers peuvent les consulter afin de déterminer si les établissements, les entreprises et les prestataires du tourisme à Madagascar respectent les textes en vigueur. 


  • Article premier : En application des articles  52  et 65 du décret n° 2001-027 du 10 janvier 2001, le présent arrêté fixe les caractéristiques, les conditions d’implantation et les normes de classement des terrains de camping. 
  • Article 2 : Constitue un camping, le séjour dans un terrain aménagé, sous abri démontable.  
  • Article 3 : Le terrain de camping est un terrain  aménagé, public ou privé, mis à la disposition des campeurs pour les recevoir avec ou sans matériel y afférent.  
  • Article 4 : L’ouverture d’un terrain de camping ne peut être autorisée que dans des lieux salubres et à condition que les installations soient conformes  aux normes déterminées à l’annexe I du présent arrêté. 
  • Article 5 :  Tout terrain  de camping  d’une capacité supérieure à vingt  (20) installations  doit faire l’objet  d’une autorisation d’ouverture délivrée par le Ministre chargé du Tourisme, après approbation du plan d’aménagement préalablement visé par le Maire du lieu d’implantation. 
  • Article 6 : Toute personne physique ou morale qui  envisage de recevoir d’une manière habituelle, moins de vingt (20) installations, à titre gratuit ou onéreux doit adresser à  l’Administration du tourisme dont relève le lieu d’implantation du terrain de camping, une déclaration faisant état de l’ouverture de ce terrain au public avec avis du Maire et de celui du propriétaire du terrain si le proposant n’est que locataire. Elle doit mettre à la disposition des campeurs des latrines isolées, dissimulées, éloignées de tout cours d’eau, puit, source, lac. 
  • Article 7 : Le responsable d’un terrain de camping doit mettre à la disposition des personnes habilitées à faire le contrôle le cahier de séjour dont la tenue est obligatoire. 
  • Article 8 : Le cahier de séjour prévu à l’article précédent doit mentionner l’identité du campeur, la date de son arrivée et de son départ et être visé au moins toutes les semaines au bureau de l’autorité locale la plus proche.  
  • Article 9 : Le défaut de cahier de séjour expose l’exploitant, aux peines prévues par les réglementations en vigueur notamment  l’article 87 du décret n°2001-027 du 10 janvier 2001 précité. 
  • Article 10 : Le Maire du lieu d’implantation du terrain de camping peut  prononcer la suspension ou l’interdiction  temporaire de la pratique du camping   au cas où celle-ci porte atteinte à l’ordre public et aux bonnes mœurs ou menace  la sécurité des campeurs. 




II – Catégorisation des terrains de camping 



  • Article  11 :  Les terrains de camping aménagés sont répartis en deux catégories selon l’importance de leurs équipements et de leur aménagement.  
  • Article  12 :  Les caractéristiques de chaque catégorie de terrain de camping ainsi que celles du « tented  camp » sont fixées aux annexes I et II  du présent arrêté. 



III. Obligations générales  




  • Article 13  : Le responsable du  terrain de camping doit afficher les renseignements sur les services offerts et  le règlement intérieur, à un emplacement visible par  le public.  
  • Article 14  : Le règlement intérieur  est un ensemble de prescription régissant la conduite des campeurs et de l’exploitant notamment en matière de protection de l’environnement,  de maintien de l’ordre public et du respect des us, coutumes et des bonnes mœurs.  
  • Article 15 :  Le responsable du terrain de camping est tenu de faire respecter le règlement intérieur.  
  • Article 16  : Le responsable des terrains de camping doit mettre à la disposition des campeurs  des moyens de lutte contre l’incendie et une boîte à pharmacie pourvue de médicaments de première nécessité, d’instruments d’urgence et d’objets de pansement nécessaires à assurer les services de premier secours. 
  • Article 17  :  Le campeur est tenu de respecter les dispositions du règlement intérieur sous peine de 
  • sanctions.  




IV- Dispositions diverses 



  • Article 18 :  Les sanctions prévues par l’article 87 du décret n° 2001-027 du 10 janvier 2001 précité, sont appliquées dans les cas ci-après : 
    • Défaut ou insuffisance grave d’entretien et d’aménagement, 
    • Faute grave de l’exploitant dans l’accueil des usagers et au vu des réclamations justifiées, 
    • Non respect des réglementations en vigueur. 
  • Article 19 : Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent arrêté. 
  • Article 20 : Le présent arrêté sera enregistré, publié au journal officiel de la République et communiqué partout où besoin sera. 




 

A- Dispositions communes 

 

1- Densité :  


La fréquentation maximale  de  terrain de camping est de 300 personnes à l’hectare  ou   cent  (100) installations

2- Alimentation en eau potable :  


La quantité d’eau minimale  par personne et par jour  est de  30 litres. Les aires de points d’eau doivent être cimentées.

3-  Sécurité :

 
Le terrain de camping doit être clôturé.
Le gardiennage du terrain  de jour  et de nuit  doit être assuré.
La sécurité doit être assurée  en permanence

4- Equipements :  


Le terrain de camping doit avoir un parking  et  des aires de jeux simples.

5 - Equipements sanitaires : pour  50 personnes 


Les WC  et les urinoirs à effet d’eau doivent être  au nombre de trois (03)
Les douches situées dans les boxes avec eau froide doivent être au nombre  deux (02)
Les poubelles avec couvercle doivent être au nombre de cinq (05) au minimum.
Les ordures  doivent être enlevées quotidiennement.

6 - Autres :  


Le terrain de camping doit être équipé d’un système de communication.



TENTED CAMP 


DEFINITION : 


« Le Tented Camp » est une unité d’hébergement  dans un terrain aménagé située dans un terrain aménagé ,composée de tentes de confort agréable, et louée à la clientèle à la semaine ou au mois.

CARACTERISTIQUES 


L’implantation des “ tentes ” doit être conforme aux dispositions relatives à la conservation de l’environnement.
Toutes les installations doivent s’intégrer dans la végétation.
L’unité doit être alimentée en eau potable et en éclairage adéquat.

ORGANISATION 



A. Hébergement 


Les tentes sont construites sur pilotis. Le plancher peut être en bois ou en d’autres matériaux.
L’unité d’hébergement doit comporter au minimum 10 tentes. La superficie minimale de chaque tente est de 10m² pour 2 personnes et 8m² pour une personne.

70% des tentes doivent disposer d’un W-C privé avec papier hygiénique. Toutes les tentes doivent disposer de douches privées avec lavabo, savonnette, eau chaude et froide. Pour les tentes ne disposant pas de W-C privés, un W-C commun par tranche de 4 tentes est obligatoire.

Chaque tente doit disposer de : 


  • Lit(s) d’une dimension minimale au moins égale à 90cm x 200cm pour un lit individuel, et 
  • 140cm x 200cm pour un lit à deux places ; 
  • Une chaise et une table permettant d’écrire ; 
  • Une ou des lampes de chevet ; 
  • Une ou des porte-valises. 

La literie doit être en bon état.

B. Réception 


Elle doit comporter :


  • Une salle de réception ; 
  • Un comptoir avec rack 


C. Services 


La lingerie doit être fournie (draps, serviettes de toilette d’une dimension minimale de 60cm x 50cm, couvertures) et changée tous les 3 jours (2 nuitées) en cas d’occupation  prolongée et aussi après le départ des clients.

D. Restauration 


La salle doit être construite soit entièrement en matériaux du pays soit en semi-dur, d’une superficie de 35m² au minimum pour 20 personnes.

Les tables doivent être recouvertes de nappes en tissu de bonne qualité.
La vaissellerie et la verrerie doivent être de bonne qualité et en bon état.

Services : la fourniture de serviettes de table en  tissu ou en papier de bonne qualité est obligatoire
Sanitaires : 2 W-C  avec papier hygiénique doivent être installés au niveau de la salle, avec 2 lavabos, serviettes et savons.

E. Cuisine et annexes 


La superficie de la cuisine doit être au moins égale à la moitié de celle de la salle.
Le principe de la marche en avant doit être respecté.
Elle doit  être équipée de matériels de conservation à froid des denrées alimentaires périssables.

F. Ordures


Les ordures doivent être déposées dans des poubelles couvertes installées dans un endroit isolé.
L’enlèvement de ces poubelles doit se faire régulièrement et les ordures seront déversées dans des
trous appropriés de manière à éviter toute pollution de l’environnement. les alentours de ces trous
doivent être désinfectés au moins une fois par semaine.

Offre de guide pour le tourisme à Madagascar

Le guide de tourisme à Madagascar Mamy vous offre un circuit touristique Antananarivo vers Nosy-Be pour l'occasion de la fête de Pâques.

Le départ sera à Tana pour le 18 avril 2014 pour un retour pour le 25 avril 2014 à Tana.

Le tarif est de 175 euros par personne. Ce tarif inclut le déplacement en voiture et vedette, l'hébergement et la restauration pendant le séjour à Sony-Be ainsi que la restauration et l'hébergement au bord de la mer.

Vous pourrez également faire des excursions à Nosy Komba, Nosy Tantely Kely et la visite de Hell Ville, Andilana et Ambatolaoka.

Contactez le guide Mamy

Note : Le site tourismemadagascar.info n'est qu'un intermédiaire entre le guide et les touristes à Madagascar. Il décline toute responsabilité sur les prestations et les garanties. Merci de bien vous informer sur le guide au préalable.


Faut-il venir pour le tourisme à Madagascar en 2014 ?



La nouvelle saison du tourisme à Madagascar a commencée depuis plusieurs semaines et on attend de nouvelles perspectives de cette saison touristique. Car avouons-le, le tourisme à Madagascar en 2013 concernait plus les faits divers que les attractions du pays.

Tout le monde cherche l'apaisement


L'année 2013 était importante et assez chaude dans tous les sens du terme. On arrivait à un cycle en fin de vie sur une période de transition qui a fait beaucoup de mal au tourisme de Madagascar et à l'économie en général. Les faits divers ont fait la une des médias locaux et étrangers, mais tout le monde a oublié que Madagascar possède des dizaines d'attractions touristiques et que les attaques se concentrées sur certaine région. Il est facile pour les médias de stigmatiser toute une population juste à cause des saloperies de quelques uns. On peut rire quand on voit un média français dire que Diego est la capitale de Madagascar...



Les meurtres de Nosy-Be  ont étés le centre d'attention à cause de la barbarie de l'acte et on peut dire que cela a donné un sacré coup à la convivialité légendaire de cette île qui est la principale attraction touristique. C'était la seule épargnée par la vague d'insécurité qui a commencé dès 2012.

Mais le fait est que les autorités tentent de résoudre sérieusement le problème. Le nouveau président Hery a fait l'un de ses premiers déplacements à Nosy-Be où il a donné ses garanties au développement et à la sécurité du tourisme. Etant donné que c'est l'ancien PDG d'Air Madagascar, on peut dire qu'il va faire du tourisme l'une de ses priorités (En tout cas, on l'espère).

2012 et 2013 ont laissés des blessures profondes au tourisme de Madagascar. Mais les autorités et les différents tentent de refermer ces blessures et de mettre beaucoup de baume. On sent une volonté d'apaisement  de toute part, mais la question est si est-ce que cela se concrétisera dans les actes et les volontés de bien faire de chacun.

Une année qui s'annonce prometteuse


Si les médias français ont détruit Madagascar, les médias anglophones ne tarissent pas d'éloges. En 2013, Madagascar était l'une des 10 destinations touristiques à ne pas rater. Et cette fois, elle fait partie des 4 meilleurs pays en terme de diversité touristique.



On peut espérer que l'affluence touristique en 2014 à Madagascar sera plus importante que 2013. Mais beaucoup de gens s'inquiètent de l'insécurité à Madagascar avec les commentaires et les messages que je reçois.

Comme je l'ai dit, les autorités tentent vraiment de combattre le problème. Le cas de Nosy-Be est flagrant où la gendarmerie fait de son mieux pour lutter contre l'insécurité. Sainte-Marie occupe désormais la première place pour les touristes à Madagascar.

La popularité de cette île avait un peu baissée rapport à Nosy-Be, mais elle est redevenue très populaire. Le circuit Tana-Tuléar soulève aussi beaucoup de questions. Pour être honnête, je n'ai pas encore entendu de mauvaises nouvelles sur ce circuit et les histoires de banditisme datent d'au moins de 1 an et demi.

J'ai lu récemment un commentaire sur ce site montrant toute la confusion qu'on fait de Madagascar en 2014. Il parlait d'un pays qui datait de 20 ans où il faisait bon de vivre et qu'on ne craignait rien. Ces personnes gardent une image très nostalgique de Madagascar (Le genre où on se revoit marcher baigné par un soleil éclatant et que tout le monde vous sourit alors qu'on va s'amuser avec ses amis). Cette image est encore vraie aujourd'hui, mais elle n'est pas pas valable pour tout le pays. Les gens changent et c'est tout à fait normal.

Comment faire son tourisme à Madagascar en 2014 ?


Mais on ne va pas faire comme les Operators Touristiques qui vous promettent que c'est un pays sans aucun problème de sécurité. C'est pourquoi, les précautions d'usage sont de rigueur. En premier lieu, abandonnez l'idée de voyager totalement seul comme un routard. C'est inintéressant et dangereux. Inintéressant, car seul un guide ou un Tour Operator peut vous montrer toutes les subtilités du tourisme à Madagascar et non, on ne peut pas tout voir en suivant un livre du petit futé...



Je suis natif de ce pays et récemment, je suis allé à Majunga et j'ai eu besoin de guides locaux et connaissances pour me montrer toutes les attractions de la ville. Donc, préférez les voyages en groupe et engagez un guide ou une connaissance sur place si vous avez déjà été à Madagascar.

Concernant les infrastructures, cela s'améliore. La saison cyclonique n'est pas encore terminé (elle finira à la fin du mois d'avril), mais on sent que les acteurs mettent l'emphase sur des infrastructures de qualité. Certes, cela vaut son prix, mais je préfère le tourisme de luxe pour Madagascar plutôt qu'un tourisme de McDonald !

Et sur les devises, préférez l'Euro, car il s'apprécie de plus en plus par rapport à l'ariary. Concernant les formalités administratives, je sais qu'il y a des facilités qui vont être mis en place, mais j'ignore si c'est déjà effectif. On a parlé d'une baisse sur les tarifs des visa et une durée plus longue sur le séjour, mais cela reste très vague.

Donc, Madagascar reste l'une des meilleures destinations touristiques du monde, mais comme toutes les destinations, il faut prendre ces précautions tout en évitant de tomber dans la paranoia.



Le tourisme à Madagascar avec la peste bubonique


Une fois de plus, Madagascar est au déshonneur dans le tourisme à Madagascar. Les connaisseurs de Madagascar sauront que la Grande Île souffre de nombreuses maladies endémiques tels que la peste ou la lèpre depuis plusieurs années.

Et cette année, l'épidémie a touché plusieurs régions rurales et cela a suffit pour faire croire à une épidémie mondiale qui allait tous nous exterminer. Parmi les tireurs avant l'heure, on a d'abord la Croix Rouge qui parlait déjà d'épidémie alors qu'il y avait 20 morts. Elle a omis ce petit détail qu'on peut guérir de la peste bubonique si on est traité rapidement.

Mais les médias français se sont mis à saliver devant la peste bubonique à cause de Reddit, cette plateforme très populaire de partage de liens. La BBC en a parlé une fois et l'article est devenu rapidement populaire sur Reddit. Contrairement aux médias, Reddit a modéré les propos et la popularité du sujet s'explique par l'approche parodique des commentaires de la même façon qu'on entend parler des zombies...

J'ignore si les médias français sont contre systématiquement le tourisme à Madagascar ou s'ils sont juste attirés par les cadavres comme des charognards.