Votre guide pour le tourisme à Madagascar

Le tourisme sexuel à Madagascar



Chaque année, Madagascar attire des milliers de touristes qui sont intéressés par les magnifiques plages, le soleil et des prix qui défient toute concurrence par rapport à d’autres destinations. Mais le tourisme sexuel est en constante augmentation à cause de la pauvreté qui touche de plus en plus de personnes. Le tourisme sexuel possède plusieurs facettes et l’un des pires est la pédophilie. Dans certains pays européens, on a coutume de dire que les malgaches sont des femmes faciles et le fait que c’est vrai en partie. C’est peut-être due à l’hospitalité légendaire des malgaches, la fascination pour l’étranger ou encore l’espoir d’une vie meilleure si l’étranger est prêt à aller plus loin que de simples galipettes de vacances.

Les provinces sont les plus touchées par le tourisme sexuel à Madagascar à cause de la prostitution qui touche la majorité de la population. A cause de la crise économique, 70 % des femmes de Nosy-Be s’adonnent à cette activité et la moitié sont des mineurs. On peut dire la même chose de l’île Sainte-Marie qui avec Nosy-Be sont les principales destinations des touristes à Madagascar.

Il y a également le manque de volonté des autorités pour combattre ce fléau à cause de la corruption et le fait est que cela signifie un manque dans la rentrée des devises. Parmi les principales villes qui sont touchées par le tourisme sexuel, on a :

  • Sainte-Marie
  • Nosy-Be
  • Majunga
  • Diego-Suarez

En 2008, Majunga a été le théâtre de nombreux actes de pédophilies et ces personnes agissaient au vu et au su de tout le monde. La pédophilie est sévèrement combattu en Europe et les prédateurs immigrent vers des cieux plus cléments. La première destination est le Mozambique qui est devenue une plaque tournante de la pédophilie, mais on assiste à un exode vers Madagascar à cause de l’absence total de contrôle. Les pédophiles ne sont pas identifiés lors de leur entrée au territoire et même si c’était le cas, quelques centaines d’euros suffit pour fermer les yeux des contrôleurs.

Même à Tananarive, vous pouvez trouver des vieux de 60 ans qui se promènent tranquillement avec des filles qui n’ont pas 15 ans. Et quand on leur demande, c’est évidemment leur nièce (les Vazaha ont beaucoup de nièces à Madagascar).

La pauvreté, toujours la pauvreté

On peut blâmer les étrangers pour leur comportement, mais on ne peut pas nier la responsabilité de la famille. Une pauvreté extrême conduit à utiliser des moyens extrêmes pour survivre et des jeunes femmes malgaches sont encouragées à séduire l’étranger remplie de beaux euros.

Il arrive qu’une seule personne soit accompagnée par plusieurs jeunes femmes et le pire est que tout le monde trouve ça normal. On a quelques coups d’œil critiques, mais la vie est bien trop difficile pour s’occuper des problèmes des autres. Mais la rentrée de devises qu’on a mentionné ne justifie absolument pas de telles pratiques, car la première chose est que ces étrangers s’incrustent dans la pays et il obtiennent frauduleusement la citoyenneté, car il n’y a aucun autre pays où ils pourraient être aussi libres.

Il arrive également que les étrangers font de fausses promesses et les désillusions sont monnaie courante. Le problème devient plus grave quand il y a des enfants qui naissent de ce type de relation et que la femme malgache se retrouve sans rien du jour au lendemain. Il existe de nombreux moyens de combattre le tourisme sexuel, mais le principal est une prise de conscience des malgaches. Ils doivent dénoncer des choses qu’ils voient dans la rue, car n’est-ce pas le propre de la solidarité légendaire de cette société ? Comment peut-on accepter que des actes aussi abominables soient perpétrés sans qu’on ne puisse rien y faire ?

Madagascar est rempli de merveilles touristiques et on n’a que l’embarras du choix devant la diversité de la faune et de la flore, la beauté des plages et un océan aussi pur que le cristal, mais peut-être qu’on devrait classer les jeunes femmes malgaches parmi ces attractions touristiques au vu de l’apathie générale face à ce fléau.

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