Le tourisme à Madagascar

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Tourisme à Madagascar : détecter et comprendre les différents des prix en FMG et Ariary

 

Quand vous faites du tourisme à Madagascar, la monnaie nationale à l’ariary. Mais vous remarquerez rapidement que beaucoup de personnes utilisent encore le FMG (le Franc malgache) même s’il n’est plus en activité depuis belle lurette. C’est due à l’habitude et la facilité du FMG par rapport à l’ariary même si de nombreux secteurs du tourisme à Madagascar utilisent uniquement l’ariary. En quelques mots, l’ariary est 5 fois la valeur d’un FMG. Donc, quand on vous dit 5000 ariary, la valeur est de 25 000 FMG. L’un des problèmes des touristes à Madagascar est que certains profitent de cette confusion, ainsi une personne peut vous donner le prix en FMG, mais quand il se rend compte que vous la confondez avec sa valeur en ariary, il ne dira rien, parce qu’évidemment, il va gagner 5 fois plus. Le secteur informel utilise toujours la valeur en FMG pour donner ses prix et on peut citer les épiceries, les taxis ou les transports en commun. Cependant, certains taxis, par exemple, ceux qui font la navette vers l’aéroport d’Ivato vous donneront le prix en ariary. Si vous n’êtes sûr si la personne vous dit un prix en ariary ou FMG, il suffit de lui demander. S’il hésite, alors cela signifie que c’est une valeur en FMG, mais qu’il veut vous rouler dans la farine. Il suffit de diviser le premier prix qu’il a indiqué et de le diviser par 5.

L’Ariary est une monnaie fluctuante et les prix peuvent grimper ou baisser considérablement en 24 heures. Actuellement, l’euro se négocie entre 2500 et 2800 ariary et donc, si vous changez 100 euros, vous aurez environ 250 000 ariary (sur la base de 2500 ariary). 250 000 ariary font 1 250 000 FMG. Les agences de change, les banques, les hôtels et les restaurants et même les boutiques affichent toujours la valeur en ariary. En fait, il est interdit d’indiquer (par écrit ou oral) des prix en FMG, mais vous pouvez le faire quand même pour faciliter le calcul. Maintenant, comment éviter les arnaques quand quelqu’un veut vous vendre quelque chose en FMG, mais qu’il dit que c’est en ariary. On doit surtout utiliser le bon sens. Par exemple, une course de taxi en ville ne négocie entre 6000 ariary et 12000 ariary (soit 30 000 jusqu’à 60 000 FMG). Quand un taxi prétend que le prix est de 30 000 ariary alors vous pouvez être sûr qu’il essai de vous arnaquer). Cependant, il y a des exceptions, car une course de taxi du centre-ville vers l’'aéroport coute environ 30 000 ariary sinon plus. De préférence, utilisez un guide malgache ou une connaissance locale quand vous voulez faire des achats, notamment dans le secteur informel. Cette arnaque sur le tourisme à Madagascar est encore plus fréquente dans les provinces, car ce sont les principales destinations touristiques et que les marchands et vendeurs veulent en profiter un maximum.

 

Insécurité à Madagascar, le cas de Johanna Delahaye et Gérald Fontaine

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L'insécurité à Madagascar devient un sujet extrêmes préoccupant et ce n'est pas surprenant vu le climat de tension et de pauvreté qui prévaut dans le pays. Cette insécurité à Madagascar a été accentuée par l'affaire de Johanna Delahaye et de Gerald Fontaine, deux français assassinés à Tuléar, une ville dans le sud de Madagascar. Il est important de faire la part des choses quand on voit la couverture par les médias français. De nombreux européens désirant faire du tourisme à Madagascar hésitent maintenant alors que leur voyage est planifié depuis longtemps. 2 Tours Operators en France ont enregistrés plus de 3% d'annulation en l'espace de 2 semaines. On doit comprendre que Johanna Delahaye et Gerald Fontaine étaient des résidents de Madagascar et ils possédaient un restaurant tandis que les touristes sont plutôt confrontés à des menaces telles que les vols. Pour comprendre l'affaire de Johanna Delahaye et de Gerald Fontaine, on doit comprendre la localisation géographique de ce couple. Ils avaient un restaurant qui était situé d'un endroit qu'on appelle La Batterie ou la Bouée à quelques kilomètres de Tuléar.

Le corps de Johanna Delahaye a été retrouvé à proximité de ce lieu appelée La Batterie. Autrefois, c'était une station balnéaire similaire à Ifaty ou Saint-Augustin. Ensuite, le lieu a été abandonné progressivement à cause de l'implémentation des Dahalo ( bandits de grand chemin). Quand vous arrivez à la plage de La Batterie, vous voyez des dunes de sable sur plusieurs kilomètres avant d'atteindre la mer. Ces dunes avancent chaque jour et contribuent à l'isolation des lieux. Par ailleurs, la mer est houleuse même s'il y a du potentiel pour la plongée sous-marine. En fait, la plage de La Batterie ressemble à certains endroits qu'on trouve dans toutes les villes du monde... On ne doit pas y aller, cela ne se fait pas, c'est tout. C'est un endroit totalement isolé où on peut faire de mauvaises rencontres même en pleine journée.

L'agression de Johanna Delahaye et Gerald Fontaine n'est pas liée à l'insécurité de Madagascar dans le sens où les motivations de ce crime sont loin d'être clairs. Les européens qui se sont implantés à Tuléar ont souvent été victimes de meurtres tels que l'affaire de Melody Beach. De ce fait, il ne faut pas en faire tout un drame et Tuléar reste une ville très agréable et plus sûre que certaines localités de Madagascar. En plus de la thèse du racket sur l'affaire Johanna Delahaye, on murmure également des litiges fonciers ce qui offre une autre perspective de l'histoire...

En fait, la plage de La Batterie est déconseillé par la plupart des Tours Operators et des gendarmes locaux. L'un des problèmes est qu'on ne pourra appeler personne si on fait une mauvaise rencontre. Les Dahalos qu'on a mentionné était situés autrefois à l'entrée de Tuléar, à coté de la Mangrove, mais l'isolation de La Batterie leur permet de se cacher en toute sérénité. Pour être honnête, j'ai passé de nombreux mois en vacance à Tuléar et je n'ai jamais rencontré le moindre problème.

 

Insécurité à Madagascar, les conseils aux touristes

 

L’insécurité à Madagascar atteint des niveaux records et toutes les couches de la population sont touchées. Que vous soyez riche ou pauvre, vous risquez d’être la victime des criminels qui n’hésitent pas à tuer pour quelques billets. Pour les touristes visitant Madagascar, il est essentiel de prendre quelques précautions. Les touristes ne sont pas la principale cible des attaques meurtrières qui concernent plutôt les maisons et les quartiers en périphérie, mais le fait est que les criminels n’hésitent pas à s’attaquer aux forces de l’ordre et donc, un regain de prudence est nécessaire quand on visite le pays.

  • Ne prenez pas d’argent plus que nécessaire – C’est un conseil de bon sens sur l’insécurité, mais de nombreux touristes commettent l’erreur de transporter une grosse somme d’argent. Avant de sortir, vous devez anticiper toutes les dépenses de la journée et faire une provision en conséquence.
  • N’échangez jamais pas de devises au marché noir  - L’échange de devises au marché noir peut sembler alléchant, car le taux est meilleur et qu’il n’y a aucune formalité. Mais le fait est que de nombreux de ces agents sont de connivence avec les malfrats qui peuvent indiquer que vous venez d’échanger de l’argent. N’oubliez pas, les pickpockets peuvent attaquer même si vous avez une somme minimale. Par ailleurs, ils ne vous attaqueront pas sans vous avoir observé à l’avance.
  • Aucun objet précieux – Quand vous sortez à Tana, oubliez tous les objets précieux tels que les montres, les bracelets, les colliers et même les sacs à main de griffe. De même, ne mettez jamais en évidence votre appareil photo. Rangez-le dans votre sac et sortez-le uniquement quand vous en avez besoin. Pour les téléphones portables, il vaut mieux les tenir en main quand vous utilisez les transports en commun (les taxi-be). Et si vous marchez, rangez le téléphone dans votre sac, mais jamais dans votre poche. Portez le sac sur la poitrine pour éviter qu’on ne vous le vole par derrière.
  • Ne jamais être seul – De nombreux touristes à Madagascar sont adeptes du tourisme vert qui consiste à visiter la ville par ses propres moyens. Même si c’est un méthode pittoresque, ce type de tourisme est toujours dangereux. Si vous voulez vraiment le faire, faites des excursions en groupe, de préférence avec un guide local. Si vous le faites seul, vous serez une cible facile sans compter que vous ne pourrez avertir personne d’une possible mésaventure.
  • Ne jamais emporter les originaux de vos papiers – Ce sera la catastrophe si on vous vole votre sac qui contenait tous vos papiers. Gardez tous les originaux dans votre hébergement et utilisez uniquement des copies.
  • Posséder les numéros d’urgence – En cas d’attaque, la première chose est d’en avertir votre ambassade, de même, vous devez aussi posséder les numéros d’urgence de la police ou de l’hôpital.
  • Ne sortez jamais la nuit – Les malfrats attaquent même en pleine journée alors il est évident que la nuit est leur terrain de chasse préféré. Bien sûr, vous voulez profiter de Tana By Night, mais on doit conseiller une extrême prudence. Sachez que même les forces de police sortent rarement la nuit.
  • Méfiez-vous des rassemblements de personnes – Les pickpockets n’agissent jamais seuls. Un groupe de personnes va faire diversion tandis que l’autre se concentrera sur l’attaque. Une autre tactique est de créer un petit esclandre et tout le monde va se rassembler puisque vous êtes des touristes. Quittez au plus vite la scène même sous les quolibets ou les insultes.
  • Evitez le transport terrestre sur les axes routiers vers le sud – L’un des axes préférés des touristes à Madagascar est celui qui va de Tana jusqu’à Tuléar, car on peut visiter une grande partie du pays à moindre frais. Le problème est que les criminels connaissent cette préférence des touristes, c’est pourquoi, la plupart des bus spéciaux pour touristes ont disparus. On a dénombré pas moins de 7 attaques sur cet axe au cours de ces deux derniers mois. Et ne comptez pas sur les gendarmes, car ils sont souvent de mèche avec les criminels en leur fournissant les armes ! Si c’est vraiment nécessaire, voyagez dans des caravanes de 4x4 que vous pouvez louer dans les Tours Operators. Cela revient plus cher, mais ce sera plus sûr, car certains Tours Operators proposent des gardes de sécurité pendant le voyage.

Si vous louez un bus dans le stationnement à Anosizato (ce qu’on appelle le Fasan’ny Karana), demandez si le chauffeur sera accompagné de gardes. En général, de nombreux chauffeurs sont armés pour lutter contre l’insécurité à Madagascar.

 

Tourisme Madagascar : Utiliser les loueurs de 4x4 indépendants

 

Pour les touristes à Madagascar, il y a deux moyens de visiter l’île, soit prendre l’avion ou la voie terrestre. Il est évident que la majorité des touristes choisissent la seconde option, mais cette dernière se divise aussi en plusieurs catégories.

  • Le transport en commun (par les taxi-brousse)
  • Les 4x4 proposés par les tours operators de Madagascar
  • Les loueurs de 4x4 indépendants à Madagascar

Le transport en commun est le moins cher et il dessert toutes les principales villes de Madagascar. Par exemple, un aller pour Tana-Tulear vous coutera moins de 30 euros, mais c’est loin d’être confortable. La durée du voyage est d’environ 24 heures, mais les chauffeurs se prennent souvent pour Colin Mac Rae donc, ce n’est pas la peine d’espérer qu’on admirera le paysage. Une solution serait de prendre le taxi-brousse ville par ville. Si vous souhaitez aller à Tulear, alors vous prenez d’abord un bus pour Antsirabe, puis sur Fianarantsoa, ensuite Ihosy, etc. L’inconvénient est le manque de bus sur les étapes intermédiaires, mais c’est quand même de l’aventure.

La seconde solution est de louer des 4x4 proposés par les Tours Operators, et là, c’est le rêve : confort absolu, arrêt sur les attractions touristiques de Madagascar, planification du voyage sur la demande du voyageur. Mais voilà, cette prestation coute assez cher (dans les environs de 100 euros par jour sans le carburant).

Enfin, nous avons les loueurs de 4x4 indépendants à Madagascar et c’est un bon compromis entre le confort et l’économie. Les loueurs de 4x4 indépendants à Madagascar  sont 40 % moins chers que les circuits officiels. Vous pouvez planifier le voyage à votre gré et vous bénéficierez de la voiture tout au long de votre périple. Le problème est de trouver de bon loueurs de 4x4 indépendants à Madagascar, car les arnaques sont nombreuses. Première chose à faire, ne commandez jamais de l’extérieur. Attendez que vous arriviez à Madagascar pour faire des recherches. En fait, les loueurs de 4x4 indépendants viendront vous proposer leurs services dès que vous arriverez à l’hôtel.

Ensuite, vous devez vous mettre d’accord sur les modalités du contrat tels que les frais de la voiture, du chauffeur (son hébergement ou sa nourriture), etc. Certains loueurs de 4x4 indépendants à Madagascar proposent des tarifs par jour ou sur une attraction touristique donnée. Par exemple, ils peuvent proposer un tarif pour le voyage Tana-Isalo (aller-retour). Cette solution est plus intéressante puisque vous bénéficierez d’une bonne remise.

Evitez également de parler à un intermédiaire et chercher toujours le propriétaire du 4x4, car certains engagent des chauffeurs pour la prestation.

 

Tourisme Madagascar : l’insécurité sur l’axe Tananarive - Tulear

Les touristes à Madagascar ont une prédilection pour le voyage terrestre entre l’axe Tananarive jusqu’à Tulear. C’est un voyage d’environ 24 heures qui permet d’admirer toute la richesse du sud de Madagascar. Ainsi, on visitera les villes d’Antsirabe, Fianarantsoa, d’Ihosy, le massif Isalo, d’Ilakaka, Sakaraha et enfin Tuléar. Cependant, l’insécurité prend des dimensions inquiétantes depuis quelques semaines, notamment si vous prenez la voie classique du bus commun dont la station est situé à Fansan’ny Karana dans la quartier d’Anosizato. Entre juillet et septembre 2011, on compte plus de 4 attaques sur des bus qui transportaient des touristes à Madagascar. L’un des tronçons les plus dangereux se situe entre Fianarantsoa et ihosy. On recommande également de se méfier du racket des policiers nationaux qui peuvent vous arnaquer sans un motif valable.

La meilleure solution pour les touristes de Madagascar est de louer un bus spécial ou un 4x4 et d’effectuer le voyage avec un guide. Ce dernier doit être indépendant du chauffeur, car il y a un risque de connivence. De même, vérifiez les prix avant d’effectuer une telle location, car il est de notoriété qu’on augmente toujours le prix pour les Vazaha. Mais ces avertissements ne doivent pas vous inquiéter, car le tourisme à Madagascar avec l’axe Tana – Tuléar est l’un des plus intéressants, car il vous permet de profiter d’une grande partie du pays à moindre frais. Mais si votre objectif est de profiter des plages de Tuléar ou de Fort-Dauphin, vous avez également le choix de prendre l’avion qui vous conduira de Tana à Tuléar en moins de 3 heures.

 

Le tourisme sexuel à Madagascar



Chaque année, Madagascar attire des milliers de touristes qui sont intéressés par les magnifiques plages, le soleil et des prix qui défient toute concurrence par rapport à d’autres destinations. Mais le tourisme sexuel est en constante augmentation à cause de la pauvreté qui touche de plus en plus de personnes. Le tourisme sexuel possède plusieurs facettes et l’un des pires est la pédophilie. Dans certains pays européens, on a coutume de dire que les malgaches sont des femmes faciles et le fait que c’est vrai en partie. C’est peut-être due à l’hospitalité légendaire des malgaches, la fascination pour l’étranger ou encore l’espoir d’une vie meilleure si l’étranger est prêt à aller plus loin que de simples galipettes de vacances.

Les provinces sont les plus touchées par le tourisme sexuel à Madagascar à cause de la prostitution qui touche la majorité de la population. A cause de la crise économique, 70 % des femmes de Nosy-Be s’adonnent à cette activité et la moitié sont des mineurs. On peut dire la même chose de l’île Sainte-Marie qui avec Nosy-Be sont les principales destinations des touristes à Madagascar.

Il y a également le manque de volonté des autorités pour combattre ce fléau à cause de la corruption et le fait est que cela signifie un manque dans la rentrée des devises. Parmi les principales villes qui sont touchées par le tourisme sexuel, on a :

  • Sainte-Marie
  • Nosy-Be
  • Majunga
  • Diego-Suarez

En 2008, Majunga a été le théâtre de nombreux actes de pédophilies et ces personnes agissaient au vu et au su de tout le monde. La pédophilie est sévèrement combattu en Europe et les prédateurs immigrent vers des cieux plus cléments. La première destination est le Mozambique qui est devenue une plaque tournante de la pédophilie, mais on assiste à un exode vers Madagascar à cause de l’absence total de contrôle. Les pédophiles ne sont pas identifiés lors de leur entrée au territoire et même si c’était le cas, quelques centaines d’euros suffit pour fermer les yeux des contrôleurs.

Même à Tananarive, vous pouvez trouver des vieux de 60 ans qui se promènent tranquillement avec des filles qui n’ont pas 15 ans. Et quand on leur demande, c’est évidemment leur nièce (les Vazaha ont beaucoup de nièces à Madagascar).

La pauvreté, toujours la pauvreté

On peut blâmer les étrangers pour leur comportement, mais on ne peut pas nier la responsabilité de la famille. Une pauvreté extrême conduit à utiliser des moyens extrêmes pour survivre et des jeunes femmes malgaches sont encouragées à séduire l’étranger remplie de beaux euros.

Il arrive qu’une seule personne soit accompagnée par plusieurs jeunes femmes et le pire est que tout le monde trouve ça normal. On a quelques coups d’œil critiques, mais la vie est bien trop difficile pour s’occuper des problèmes des autres. Mais la rentrée de devises qu’on a mentionné ne justifie absolument pas de telles pratiques, car la première chose est que ces étrangers s’incrustent dans la pays et il obtiennent frauduleusement la citoyenneté, car il n’y a aucun autre pays où ils pourraient être aussi libres.

Il arrive également que les étrangers font de fausses promesses et les désillusions sont monnaie courante. Le problème devient plus grave quand il y a des enfants qui naissent de ce type de relation et que la femme malgache se retrouve sans rien du jour au lendemain. Il existe de nombreux moyens de combattre le tourisme sexuel, mais le principal est une prise de conscience des malgaches. Ils doivent dénoncer des choses qu’ils voient dans la rue, car n’est-ce pas le propre de la solidarité légendaire de cette société ? Comment peut-on accepter que des actes aussi abominables soient perpétrés sans qu’on ne puisse rien y faire ?

Madagascar est rempli de merveilles touristiques et on n’a que l’embarras du choix devant la diversité de la faune et de la flore, la beauté des plages et un océan aussi pur que le cristal, mais peut-être qu’on devrait classer les jeunes femmes malgaches parmi ces attractions touristiques au vu de l’apathie générale face à ce fléau.

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Tourisme Madagascar : Fianarantsoa

 

 

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Fianarantsoa est une ville située au sud-est de l'ile de Madagascar, capitale de la province du même nom.

Centre commercial et carrefour routier, Fianarantsoa est reliée par le chemin de fer à Manakara sur la côte est. La région avoisinante, située à 1 200 mètres d'altitude sur les hauts plateaux de la région du Bétsiléo, cultive partiellement le tabac, le riz, le raisin et le café. Elle possède également des fermes spécialisées dans l'élevage du bétail, des savonneries et des huileries. Les industries locales reposent sur le traitement du riz, le conditionnement de la viande de bœuf, la fabrication de briques et le travail du bois. C'est aussi ici que l'on produit le meilleur vin de l'île. Les cépages, importés par des Français et des Suisses, donnent des vins rouges, rosés et blancs au goût assez fruité, qui se dégustent dans les caves des vignobles entourant la ville.

Ancien quartier général des missionnaires chrétiens, elle est considérée comme le centre intellectuel de Madagascar et on y trouve de nombreuses librairies.

Le tourisme à Fianarantsoa

 

Il n’y a pas beaucoup d’attractions touristiques à Fianarantsoa et c’était plutôt un transit pour aller vers le sud du Pays. C’est l’une des plus grandes villes de la région et elle possède de nombreux hôtels de luxe. Principale ville sur le marché du bétail et de certains domaines de l’agriculture.

Si vous utilisez la voie terrestre pour aller de Tananarive jusqu’à Tuléar, Fianarantsoa est une étape obligatoire et généralement, on y arrive tard dans la nuit. Pendant la période hivernale, la température est équivalente à celle d’Antsirabe et Tananarive.

 

Tourisme Madagascar : Morondava

 

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Morondava est la capitale économique et administrative du Ménabé, une région de Madagascar, dans la province de Tuléar. Elle est située à l'ouest du pays, sur le delta de la rivière du même nom au bord du canal de Mozambique.

Au plan de l'économie, la pêche est l'activité principale de la région, en particulier des crustacés. Morondava est aussi un chantier navalavec atelier mécanique. Aux alentours de la ville, on cultive le riz, le maïs, le manioc et le coton, et on procède à l'élevage des zébus. On y trouve aussi,une chambre de commerce très dynamique(disposant de nombreuses informations pour les investisseurs), une poste, 3 pharmacies (garde alterné de nuit), 2 hôpitaux ( dont un en cours de modernisation) et plusieurs centres de soins, vétustes mais compétent,plusieurs laboratoire pour les analyses de sang,2 cybercafé, 3 dentistes, de nombreux médecins indépendants,3 magasins de bricolage (relativement bien achalandé)2 boulangers(dont un pâtissier ....sur commande),une agence immobilière à vocation de location principalement(accessoirement vente), une Villa chambres d'hôtes et un nombres important de guides et tours opérator (avec à dispositions de 4X4)4 stations service ,1 discothèque.

Un gisement pétrolier est localisé dans la région et se prolonge jusqu'à Bemolanga et Tsimiroro, mais après des recherches infructueuses par diverses sociétés (dont Shell) pour en démontrer la rentabilité, les activités d'exploration pétrolière ont cessé jusqu'à ce jour.

 

Le tourisme à Morondava

 

Des hôtels de tourisme assez simples jusqu'au 3 étoiles, certains de type bungalows, se sont installés au sud en bord de mer ou de lagune depuis quelques années, à partir des bases-vie abandonnées par les sociétés pétrolières, lesquels permettent de faire visiter la région, notamment au nord la spectaculaire Allée des baobabs et bien d'autres espèces endémiques de baobabs aux alentours, qui attirent des touristes du monde entier (carte postale de Madagascar), et plus au nord le Parc national Tsingy de Bemaraha, inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Plus près, à 40 km au nord-est de Morondava se trouve le parc privé de la Forêt de Kirindy Madagascar dry deciduous forests2, qui renferme trois espèces endémiques de baobabs et de très nombreuses espèces endémiques d'animaux, sept espèces de lémuriens, des fossas, des reptiles dont des caméléons, geckos, serpents.

 

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Tourisme Madagascar : Fort Dauphin

 

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Tôlanaro (ou Tolagnaro, ou Fort-Dauphin) est une ville de la province de Toliara (Tuléar), chef-lieu de la région d'Anosy, située dans le sud-est de l'île de Madagascar. La ville est distante de 1122 km de Tananarive, la capitale de Madagascar.

 

Le port de Tôlanaro est une porte ouverte sur le monde, qui sert avant tout à l'exportation des langoustes, des crabes et des algues desséchées.
Malgré la présence de nombreuses matières premières dans la région, beaucoup sont encore sous-exploitées (pierres précieuses, bauxite, titane).
Néanmoins, la récente mise en exploitation de l'ilménite (minerai de titane) par une filiale de Rio Tinto donne un coup de fouet à l'économie locale, construction de voies d'accès et d'un port en eau profonde au sud de la ville avec en contre coup une inflation difficilement supportable pour les autochtones.
Le tourisme est également une des activités majeures de Tôlanaro.

A 75km de Fort-Dauphin, aux alentours d'Amboasary-Sud, on trouve de nombreuses plantations de Sisal.

 

Le tourisme à Fort-Dauphin

 

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Le parc national d'Andohahela se situe au nord-ouest de Tôlanaro.


Réserve de Nahampohana

Ancienne « station d’acclimatation botanique» d’espèces utiles à Madagascar, créé vers 1900, ce jardin de 67 hectares au pied du pic St Louis comporte désormais de nombreuses plantes endémiques, (parmi lesquelles les didieracées, arbres en forme de cactus), plusieurs espèces de lémurs, tortues, caméléons et crocodiles et un parcours en barque sur la rivière. Deux maisons d’habitation et un restaurant vous y accueillent.

Conversion d’une station botanique inutilisée et à l’abandon en pôle d’attraction touristique qui génère 15 emplois. En projet, renforcement du maraîchage pour nourrir les hôtes du restaurant, vente des huiles essentielles produites sur la réserve (Camphre, Niaouli), des letchis et mangues.Cette réserve n’est pas clôturée, les gens du village voisin l’utilisent, dans la limite du respect du site et de sa vocation5.

La réserve naturelle de Berenty, dans un lieu privilégié sur la rive sud du Mandrare, véritable sanctuaire de la nature est surtout connue pour les Lémuriens qu'elle héberge.

Cependant 99 espèces aviaires y ont également été recensées. Certaines sont endémiques du Domaine du Sud (Coua coureur, Thamnornis, Newtonie d'Archbold et Vanga de Lafresnaye) ou plus répandues à Madagascar (Héron de Humblot, Épervier de Madagascar, Ganga masqué, Coua géant, Petit-duc de Madagascar, Ninox à sourcils et Martin-chasseur malgache)6.


Le lac Vinanibe

L'ancien nom du lac lors de la colonisation française était Vinany-Bé. Une compagnie: La Société Anonyme de Vinany-Bé de droit français fut fondée à la fin du XIXe siècle pour l'exploitation des bois tropicaux, son siège social était à Excideuil, Dordogne.


Le pic Saint-Louis

Le pic Saint Louis culmine à 529 m d'altitude, au nord de Tôlanaro.


Il existe de nombreuses pierres levées, sites sacrificiels de la culture Antanosy, répertoriés peuvent être visitées dans la région. On sait que Fort Dauphin fut le lieu d’un établissement français du temps de la minorité de Louis XIV, mais les Portugais les avaient précédés. Pronis, Flacourt, mais aussi les religieux de Saint-Vincent-de-Paul ont laissé des traces. Des vestiges intéressants existent pour les amateurs d’excursions « culturelles » : ceux du fort Flacourt (XVIIe siècle) en cours d’aménagement, ceux du « Tranovato » fortin portugais de l’îlot Santa Cruz ( XVIe siècle), les bâtiments coloniaux du jardin botanique de Nahampohena, mais il faut noter aussi les demeures du début du XXe siècle appartenant au missionnaires américains, et l'architecture 1950 de l'Hôtel de Ville actuellement en cours de restauration.

Un passé colonial ancien, immortalisé par les « Chansons madécasses » d'Évariste de Parny, et l'«  histoire de la grande Isle Madagascar  » d'Étienne de Flacourt.

Sauvegarder ces vestiges est essentiel, les accompagner d’une muséographie vivante et attractive pour les touristes comme pour les scolaires est important. Le petit musée ethnographique Atandroy de Berenty est à signaler comme modèle.

Le Fort Flacourt ou "Camp Flacourt" est actuellement occupé par l'armée malgache. Projet de rénovation en cours. Abrite un petit musée consacré à l'origine et à l'histoire coloniale de la ville.

 

Tourisme Madagascar : Tamatave

 

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Tamatave (ou Toamasina, en malgache) est une grande ville de l'Est de Madagascar, chef-lieu éponyme de la province de Tamatave et de la région de l'Est, située à 353 km au nord-est de Tananarive,

Sur les cartes dessinées par les Européens du XVIIe siècle apparaît le nom de Port-aux-Prunes. De nos jours, le nom d'Île-aux-Prunes est porté par un îlot inhabité à 10 milles nautiques au NNE de Tamatave et sur lequel se trouve un phare.

Le sieur de Flacourt est le premier à mentionner Tamatave en 1655, dans son ouvrage Histoire de la grande île Madagascar :

« Depuis la baie d'Antongil que l'on nomme ici Manghabei, jusqu'au Port-aux-Prunes, qu'ils [les Malgaches] nomment Tametavi ».

Au cours du XVIIIe siècle ces deux noms de Port-aux-Prunes ou Tametavi figurent sur les cartes, avec parfois une variante : Port-Tametavi.

Sur la Chart of part of the east coast of Madagascar, établie par le chevalier Grenier en 1768 et publiée en 1782 à Londres, figure pour la première fois le nom de la ville sous sa forme actuelle, Tamatave. Ce nom remplace définitivement celui de « Port-aux-Prunes », qui n'apparaît plus par la suite en cartographie.

Quant au toponyme malgache Toamasina, il ne semble apparaître dans aucun document d'origine européenne avant Histoire et géographie de Madagascar de Henry Descamps (1884). L'interprétation traditionnelle de ce nom est la suivante : le roi merina des Hauts-Plateaux, Radama Ier, découvrant la mer pour la première fois lors de sa conquête de Madagascar, aurait porté un peu d'eau à sa bouche et se serait exclamé : « Toa masina ! » (« C'est salé ! »).

Si la ville (et la province) porte officiellement le seul nom de Toamasina, le nom français de Tamatave est toujours autant utilisé.

Capitale de l’Est, au débouché du canal des Pangalanes (axe majeur de transport des marchandises le long de la côte Est malgache), Tamatave possède une importante raffinerie de pétrole assurant l’approvisionnement de la capitale. Son port est le principal port de mer de Madagascar. Il exporte les produits des cultures commerciales de la région : vanille, girofle, café.

Depuis 2007, un grand projet minier conduit, à la demande du président Ravalomanana par un consortium étranger a métamorphosé l'économie de la région. Le projet Ambatovy (Sherritt, SNC Lavallin, Sumitomo Corporation), en plus d'avoir réduit sensiblement le taux de chômage, a réhabilité plusieurs infrastructures.

Bien que la ville et son port soient appelés « le poumon économique » du pays, Tamatave reste une ville peu industrialisée si on la compare à la capitale et Antsirabé.

 

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Tourisme Madagascar : Tuléar

 

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Toliara (ou Tuléar ou Toliary) est une ville du sud-ouest de Madagascar, chef-lieu de la région Atsimo-Andrefana (Sud-Ouest) et de l'ancienne province de Toliara. Elle est située à 936 km au sud-ouest d'Antananarivo.

La dénomination de la ville, Toliara, date des années 1970, et reflète la volonté, après l'indépendance en 1960, de remplacer les noms français par les anciens noms issus de la langue malgache. Pourtant, la plupart des noms de rue en français sont restés inchangés.

Capitale du Sud malgache, Toliara a connu au cours des deux dernières décennies un boom démographique en raison d'un exode rural massif portant aujourd'hui la population de l'agglomération à plus de 200 000 habitants.

Les Vezo, pêcheurs nomades, constituent le groupe ethnique autochtone mais ils sont en passe d'être dominés par les groupes de migrants notamment originaires du Sud (Mahafaly, Masikoro, Antandroy) qui forment actuellement plus de la moitié de la population urbaine. À ceux-ci s'ajoutent d'autres groupes de migrants occupant des fonctions dans l'administration et dans le secteur privé.

Malgré le déclin du secteur industriel, la ville portuaire se spécialise dans l'import-export de produits variés dont le sisal, le coton, le riz, l'arachide et le savon. Le port a notamment joué un rôle primordial lors du "boom du maïs" dans les années 80-90. Aujourd'hui, l'installation de migrants s'illustrant dans l'agriculture (maïs, manioc et riz) et l'élevage (zébus, caprins) fournissant les marchés de la ville en produits alimentaires contribue au développement du petit commerce et de l'informel en ce qui concerne les Mahafale et Masikoro. Les Tandroy, quant à eux, se spécialisent dans le métier de tireur de pousse-pousse (le moyen de transport le plus utilisé dans la ville) et dans l'emploi domestique. Mais, à l'image de l'ensemble de l'Ouest malgache, l'économie locale reste dominée par une minorité d'Indo-pakistanais "Karana" installés depuis plusieurs générations. Ils ont mis la main sur divers secteurs allant du commerce de gros aux transports en passant par l'hôtellerie et l'industrie (ou ce qui en reste). Des unités de production de sel marin se développent sur les marais salants aménagés par endroits sur les zones côtières, bénéficiant ainsi d'un milieu physique favorable.

Le tourisme est un secteur très prometteur et en plein essor grâce notamment au climat et aux atouts naturels de l'arrière-pays (Ifaty, Anakao, St Augustin...). Une mer calme et la faible profondeur, 2 à 10 m en moyenne, favorisent des activités comme la plongée sous-marine. Toliara reste aujourd'hui la principale destination des circuits touristiques vers le sud de Madagascar. Par ailleurs, en ce qui concerne la région environnante, le sous-sol est riche en minéraux de pierres précieuses (à environ 200 km au nord se trouve le gisement de saphir d'Ilakaka exploité depuis 1999) et de sel terrestre. Plus récemment, des compagnies canadiennes commencent exploitation de l'ilménite dans la région de Fort-Dauphin.

Toliara abrite l'un des sites du projet d'exploration pétrolière en mer à Madagascar.

 

Le tourisme à Madagascar

 

Musée des arts et traditions du Sud malgache (Cedratom) : ce musée présente la vie quotidienne, l'artisanat et l'art funéraire de la population Mahafaly et aussi Sakalava.
Musée régional de l'université de Toliara : ce musée, voisin du précédent, abrite une petite collection ethnologique et un énorme oeuf d’aepyornis.
Musée de la mer : fondé par l'illustre professeur RABESANDRATANA, le petit musée de l'Institut océanographique recense les ressources halieutiques du lagon. On y trouve notamment coraux, algues, éponges, coquillages, échinodermes, poissons, tortues... Dans la salle centrale, un grand aquarium abrite un cœlacanthe, péché en 1995 près d’Anakao.
Arboretum d'Antsokay : fondé dans les années 1980 à l'initiative d'un botaniste amateur suisse Hermann PETIGNAT, d'une superficie de 52 ha, il regroupe plus de 920 espèces végétales, des lémuriens, tortues radiées, serpents et caméléons.
Le petit marché aux coquillages : improvisé sur le front de mer, derrière l'Alliance française, on y vend également divers produits artisanaux.

 

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Tulear est surtout célèbre pour ses plages, notamment la station balnéaire d’Ifaty qui se trouve à 25 kilomètres de la ville. Des guides peuvent vous y amener en 4x4 ou en bus, mais les routes ne sont pas toujours en parfait état. On a également la baie de Saint-Augustin qui est l’une des belles au monde et les Sept Lacs. Ces deux attractions touristiques de Tulear sont assez éloignées de la ville et il faudra engager des guides spécialisés pour s’y rendre.

 

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Sainte-Marie à Madagascar, le paradis sur Terre

 

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L'île Sainte-Marie autrefois nommée Nossi-Ibrahim devenu aujourd'hui en malgache Nosy Boraha (peu usité), est une île de la région d'Analanjirofo, dont les côtes sont à 5 à 12 kilomètres des rivages Nord-Est de Madagascar, dans l'océan Indien. De forme très allongée, elle mesure 49 km de long sur 5 km de large avec une orientation S-SW/N-NE. Au sud, l'île aux Nattes (2,5 km sur 1,5 km) est séparée de l'île Sainte-Marie par un bras de mer d'environ 400 m de large. Un lagon entoure ces deux îles.

Le village principal est Ambodifotatra, à environ 10 km du sud de l'île. L'aéroport est situé à la pointe sud de l'île et est desservi par Air Madagascar depuis Tananarive et Tamatave. De nombreux hôtels se situent essentiellement entre l'aéroport et Ambodifotatra.

L'église de Sainte-Marie, située à proximité d'Ambodifotatra, construite en 1857, est la plus vieille église de Madagascar.

L'île est au voisinage d'anses et baies remarquables. Les célèbres baies d'Antongil et de Tintingue ont été des repaires de pirates des mers du Sud, l'activité des flibustiers et forbans y connaissant une croissance à l'époque classique entre 1620 et 1680.

L'île, pacifiée par la Marine royale et déjà occupée par des ressortissants français dès 1750, est devenue une colonie française vers 1820-1822. L'exploitation du bois, la culture de la canne à sucre et du riz, l'élevage des bœufs à des fins d'exportation ont contribué à l'essor du petit chef-lieu, Port-Louis. À la fin des années 1860, l'île s'étend d'après un cadastre local sur 90 995 hectares et compte 5 900 habitants. Elle fait partie du Gouvernement de Mayotte et n'est rattachée à la grande île de Madagascar qu'à la fin du siècle.

Destination touristique, elle est connue pour son caractère authentique et préservé, ses regroupements de baleines à bosse, son histoire romanesque et l'accueil de ses habitants.

 

Non loin des voies maritimes où transitaient des navires revenant des Indes les cales débordantes de richesses, pourvue de baies et de criques protégées des tempêtes et abondant en fruits et en eau douce, Sainte-Marie devint une base populaire pour les pirates au long cours du XVIIe au XVIIIe siècles.

 

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L'île aux Forbans, située au cœur de la baie d'Ambodifotatra, la capitale de Sainte-Marie, verra séjourner des figures légendaires de la piraterie telles que : John Avery, Christophe Condent, Thomas Tew, William Kidd, et Olivier Le Vasseur. Beaucoup d'entre eux feront souche. De nombreux vestiges de cette histoire subsistent à Sainte-Marie. Par exemple, dans la baie des Forbans gisent encore, à quelques mètres de fond, plusieurs dizaines d'authentiques vaisseaux pirates.

Sainte-Marie est située sur deux importantes routes commerciales du XVIIe siècle : celle de la mer Rouge et celle de l’océan Indien. À l’époque déjà, la population y était accueillante, la nourriture abondante et aucune puissance européenne ne tenait l’île. La proche région devint au cours du siècle particulièrement prisée des pirates alors que les caraïbes, jusque alors lieu de regroupement privilégié de la flibuste internationale, diminuait en popularité.

Les allées et venues des galions espagnols chargés de trésors se faisaient plus rares dans les Caraïbes. Sous le contrôle des Français, l’île de la Tortue devenait, peu à peu, un port tranquille et fréquentable. D’autre part, l’affluence des boucaniers à Port Royal, autrefois forte, ne se relevait pas du tremblement de terre Jamaïcain de 1692. Plus généralement, les nations européennes ne tolérant plus la piraterie, encourageaient la chasse aux pirates par leur patrouilles navales dans les eaux caribéennes.
Cimetière de pirates

Aux alentours de 1700, l’île Sainte-Marie devint ainsi le port d’attache d’une vingtaine de vaisseaux et le lieu d’habitation d’un millier de forbans.

La rumeur des fortunes faciles qui s’y firent envahit les mers. À l’image de la république démocratique de Libertalia, il semblait s’y concrétiser des idéaux d’égalité, de liberté et de fraternité. L’engouement pour ce havre était tel que les nations européennes commencèrent à se soucier de l’impact et du rôle commercial et géopolitique de cette zone qu’ils ne contrôlaient pas et offrirent l’amnistie aux pirates qui se repentiraient et retourneraient au pays.

On trouve encore sur l'île de nombreux cimetières de forbans.

 

Le Tourisme à Sainte-Marie

 

L'île porte de nombreux surnoms dont celui de « l'île-jardin ». Du fait d'un micro climat constant tout au long de l'année, Sainte-Marie possède une luxuriance végétale remarquable. Si les diverses cultures d'épices (girofle, cannelle, vanille, café, poivre) y prolifèrent, Sainte-Marie a su aussi conserver un large éventail des différentes sylves tropicales existant à Madagascar, dont une véritable forêt primaire.

Le caractère insulaire du lieu et les particularités du sol corallien ont favorisé diverses adaptations, tant sur le plan animal que végétal, entraînant des inter-relations uniques. Sainte-Marie est ainsi dotée d’une faune et une flore très riche, on y rencontre entre autres espèces plusieurs types de lémuriens ainsi qu’une multitude d’orchidées, dont la magnifique Reine de Madagascar.

À l'abri des requins, le lagon de l'île de Sainte-Marie est doté d'importantes constructions coralliennes. Sa faune et sa flore sous-marines constituent un patrimoine naturel préservé et un site de plongée de premier ordre dans l'océan Indien.
Un nid à baleine[modifier]

L'île accueille chaque année pendant l'hiver austral un spectaculaire ballet. D'importants groupes de baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) migrent depuis l'Antarctique jusqu'au canal de Sainte-Marie, lieu de reproduction idéal. Ces paisibles géants trouvent ici des conditions favorables à la croissance des jeunes et à leurs jeux amoureux et acrobatiques avant le grand retour vers les mers froides.

Notez toutefois que Sainte-Marie est la destination touristique la plus populaire de Madagascar et donc, les prix peuvent subir des variations conséquentes. il est quasi impossible de trouver une chambre libre pendant la période pleine, notamment pendant la saison des baleines. Aux alentours de l’île Sainte-Marie, on trouve également de nombreux ilots vierges qui peuvent intéresser les touristes.

L’île Sainte-Marie possède tout une panoplie d’activités balnéaires telles que les balades en vedettes, la plongées sous-marines et évidemment, la visite des baleines.

 

Tourisme Madagascar : Nosy-Be, l’île aux parfums

 

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Nosy Be est une île côtière de Madagascar située dans le canal du Mozambique, près des côtes nord-ouest de Madagascar. Le nom de l'île apparaît souvent écrit sous la graphie francisée de Nossi-Bé et est parfois nommée Ambariobe par les habitants de la région. Île volcanique a une superficie de 321 km2, elle s'étend sur environ 26 kilomètres du nord au sud sur 20 kilomètres d'est en ouest. Elle culmine au Mont lokobe à 455 mètres d'altitude et au mont Passot à 329 mètres. Nosy Be se situe dans la grande baie d'Ampasindava, région d'Ambanja. Son chef-lieu est la bourgade d'Hell-Ville (nom malgache officiel, mais non usité : Andoany), où se trouve le port principal de l'île, située sur la côte Sud.

Occupée par les Français dès 1841 intéressée par sa belle rade - soit 55 ans avant le reste de Madagascar -, puis rapidement colonisée, Nosy Be est devenue, au XIXe siècle, un comptoir commercial important de la côte ouest de Madagascar. À partir des années 1850, les cultures vivrières et les plantations de rente s'y développent, entreprises de colons Réunionnais, Mauriciens et Français. L'île fait partie avec l'Île Sainte-Marie de Madagascar du gouvernement de Mayotte et compte 15 000 habitants vers 1865. Elle est rattachée à Madagascar à la fin du siècle.

Ainsi, la petite île devient une colonie agricole, recouverte de champs de cannes, d'indigo, de café, mais aussi de sésame, de riz, de maïs, de patates et de manioc. Elle récolte les fleurs d'ylang-ylang à partir des années 1920. C'est de cette activité que lui vient le surnom d'île aux parfums.

Nosy-Be est surtout célèbre pour ses magnifiques plages et sa tranquillité. Une population chaleureuse vous accueillera et vous serez bercé par l’aspect paisible de cette île. Si vous êtes stressés et que vous rêvez de vous évader au bout du monde, l’île de Nosy-Be doit être inscrit sur vos prochains projets de vacances.

 

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Tourisme Madagascar, un tour à Tananarive

Antananarivo ou Tananarive est la capitale économique et politique de Madagascar située dans la partie centrale de l'île. Sa population dépasse 2 300 000 habitants (2011).

 

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Son nom signifie « la ville des mille » (de an, préfixe locatif correspondant « à » ;tanan(a) signifiant « la ville » ; (a)rivo voulant dire « mille »), probablement soit en raison des « mille collines » ou des « mille guerriers » (en rapport avec l'importante garnison royale merina). Les Malgaches lui font souvent subir une aphérèse et une apocope qui donnent "Tana" (la ville) et il a été francisé à l'époque coloniale en "Tananarive" car laprononciation malgache élide le "an" par accentuation sur le "Ta" et pratique quasi-systématiquement l'élision des voyelles finales.

Antananarivo occupe les pentes d'une arête rocheuse culminant à environ 1 435 mètres, parsemée de quelques lacs comme ceux de Mandroseza, Anosy, et surtout leLac Masay.

La ville est le centre économique, culturel et administratif du pays. C'est également le foyer d'une région en croissance, les industries locales fabriquant de la nourriture, des produits du tabac, des textiles et des marchandises dérivées du cuir.

Antananarivo est dotée d'un aéroport international situé à Ivato. Elle est le siège du l'une des universités malgache depuis 1961, possède un musée d'art et d'archéologie ainsi qu'un observatoire astronomique. Le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza est situé près du centre.

Sa population a été évaluée, en 2011, à 2 386 000 habitants.

 

Le tourisme à Tananarive

 

La plupart des touristes ne restent que quelques jours à Tananarive avant de s’envoler vers la plage et le soleil. Mais Tananarive possède l’un des plus grands patrimoines historiques avec des architectures qui n’ont pas changés depuis 1 siècles. Parmi les nombreux attractions touristiques de Tananarive, on peut citer le zoo de Tsimbazaza, la ferme de crocodile à Ivato sans oublier tout ce qui vous attend pendant la Tana Night qui est une autre facette de la cité. L’avantage de Tananarive par rapport aux autres villes de Madagascar est qu’on peut trouver des hébergements et des restaurants à moindre prix.

 

Tourisme Madagascar : Carte de Tananarive

 

Voici une carte de la ville de Tananarive qui vous permettra d’avoir une idée de la complexité des dédales qui sont la particularité de la capitale de Madagascar. L’un des principaux problèmes de Tananarive est l’urbanisation sauvage. C’est pourquoi, les touristes de Madagascar sont complètement paumés et ce n’est pas les livres officiels qui vont les aider. Le mieux est d’engager des guides locaux qui vont vous visiter les innombrables curiosités de cette ville.

 

Image de carte

 

 

Tourisme Madagascar : Majunga

 

Majunga, ou Mahajanga en malgache officiel, est une ville portuaire de la côte nord-ouest de Madagascar et la capitale de la province de Majunga. Elle se trouve sur le canal de Mozambique, à l'embouchure du fleuve Betsiboka et à 376 km au nord-ouest de Tananarive.

 

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Majunga a souvent été évoquée dans divers reportages écrits ou en radio, grâce à un homme de média Jean-Marc Laurent, animateur de radio en France, qui a grandi plusieurs années dans cette ville. La Ville de MAJUNGA est essentiellement appréciée pour sa tradition d'accueil séculaire. Ses habitants vous accueillent avec sourire et gentillesse, quelle que soit votre origine, ce qui n'est pas forcément le cas dans toutes les régions de Madagascar.

Ce qui explique d'ailleurs pourquoi est-elle si cosmopolite. Malgaches de toutes ethnies, croyants de toutes confessions, européens, chinois, indiens y vivent, non pas en bonne intelligence car cela supposerait une hypocrisie, mais en excellents termes. C'est une ville ou l'étranger se sent vraiment le bienvenu. Ce qui en fait véritablement une richesse voire une particularité, pas seulement à Madagascar mais également en Afrique.

 

Le tourisme à Majunga, Madagascar

 

Le tourisme à Majunga est florissant grâce à de nombreuses attractions, notamment de superbes plages et des hôtels et des restaurants pour tous les budgets. L’un des meilleurs est le Zaha Motel qui propose des bungalows pour une ou plusieurs personnes. Quand vous ouvrez la porte de votre bungalow, une mer cristalline vous tend les bras. C’est l’un des rares hôtels à posséder une plage privée et les tarifs pour la nuitée varie de 15 à 75 euros.